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Poèmes symphoniques

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Emphatique, criarde, trop de trompettes et de tambours, jugeait Clara Schumann. "Très inférieur à Berlioz", laissait tomber Hanslick. Le premier poème symphonique, l'inspiration lamartinienne ? même pas. En 1953, un fracassant article d'Emile Haraszti, dans la "Revue de musicologie", balayait d'un revers de main ces "Préludes de Liszt qui n'ont aucun rapport avec Lamartine" : l'oeuvre ne serait qu'une Ouverture recyclée, une resucée de fonds de tiroirs. Bref, "le plus joué et le moins intéressant des poèmes symphoniques de Liszt", tranchait en juillet 1985 notre confrère de "Gramophone".
Numéros de page :
pp.40-43

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Bulletin : Diapason 714
Au poème symphonique, "Don Quichotte" emprunte la narration, mais Strauss pense théâtre lorsqu'il confie à des instruments le soin d'incarner les personnages principaux. Le chevalier à la triste figure sera le violoncelle solo. Sancho Pança, son maladroit mais loyal écuyer, l'alto solo, doublé par une clarinette basse et un Tenorham (petit tuba joué par un tromboniste). L'orchestre est nombreux : six cors, deux tubas, percussions abondantes avec une machine à vent...
Numéros de page :
pp.42-45

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Entre légèreté d'humeur et flamboyance, simplicité et perfection formelle, qui saura s'emparer de l'insaisissable Till ?
Numéros de page :
pp.62-65