A la suite du rapport Gallois, la Fondation Copernic et l'organisation Attac établissent un contre-rapport jetant les fondements d'une alternative politique à l'adaptation du libéralisme. Les deux organismes montrent que, pour sortir de la crise, il faut faire cesser la préférence aux actionnaires et engager un autre mode de développement fondé sur la coopération et non sur la compétitivité.

Analyse de la mise en oeuvre d'un programme économique néolibéral en France et en Italie comme réponse aux crises politiques que connaissent les deux pays depuis plus de deux décennies.

Durant des décennies, il a été d'usage d'associer libéralisme économique et libéralisme politique, économie de marché et démocratie. Mais l'évolution du capitalisme, entre accroissement vertigineux des inégalités et emballement des politiques identitaires, contredit chaque jour un peu plus cette vision optimiste.Contrairement à une idée reçue, l'État apparaît comme un enjeu central pour les néolibéraux, en ce qu'il permet une réorientation des politiques publiques en faveur des plus riches et que, naguère régulateur, il est désormais devenu l'instrument même de la dérégulation économique. Servira-t-il aussi d'ultime rempart répressif à l'oligarchie face aux troubles que sa politique aura causés ?Retour inquiet d'un quinquagénaire sur l'échec de sa génération, élevée dans l'idée du progrès à venir et aujourd'hui confrontée à une crise protéiforme, cet essai montre comment la généralisation à tous les champs de l'activité humaine de ce qui est présenté comme la « rationalité économique » est à l'origine de l'instabilité actuelle. Mais aussi qu'à rebours de ce que les tenants du néolibéralisme aimeraient faire croire, le cœur du problème demeure politique plus qu'économique. Ce qui ouvre un espace à l'action.  Gilles Dorronsoro est professeur de science politique à l'université Panthéon-Sorbonne. Il a notamment codirigé avec Olivier Grojean, Identités et politique : De la différenciation culturelle au conflit, Paris, Presses de Sciences-po, 2014.

S'emparant des questions politiques et sociales les plus urgentes, le théoricien marxiste envisage les voies concrètes de transformation de la société. Mettant en lumière les contradictions du néolibéralisme et les dangers de la financiarisation du pouvoir, il dégage des alternatives au système capitaliste face à l'explosion des inégalités sociales et au réchauffement climatique. ©Electre 2023

Essai d'histoire intellectuelle sur les sources de l'occultation par la mondialisation néo-libérale des crises environnementales en cours. Le médiéviste met en lumière la persistance d'une pensée économique et d'une conception de l'appropriation de l'espace développée par des théologiens scolastiques dès le XIIIe siècle et devenue centrale au XVIIIe siècle. ©Electre 2018

Cet essai dénonce la prise en charge de la mutation écologique par les oligarchies des pays capitalistes, qui ont selon l'auteur résolu de la façonner en sorte qu'elle assure la survie de leurs privilèges, quel qu'en soit le prix : réduction de la population, apartheid entre riches et pauvres, etc. Il décrit la mécanique de cet engrenage vers le pire des mondes afin de renforcer la résistance.

Face à la crise de légitimité et aux condamnations dont le capitalisme fait l'objet, cet ouvrage éclaire les événements, analyse les causes et tire les conséquences de la situation économique actuelle. Il propose également des pistes de réflexion.

Approfondissant la réflexion entamée avec son livre No logo, N. Klein dénonce ici les stratégies concertées des tenants de l'ultralibéralisme pour assurer la prise de contrôle de la planète : une mise à contribution des crises et désastres pour substituer aux acquis des civilisations et aux valeurs démocratiques les seules lois du marché et de la spéculation.

Une présentation du néo-libéralisme depuis les années 1930. Après le krach de Wall Street, des révisions ou des réaffirmations du libéralisme ont été proposées pour sauver cette doctrine. Depuis, de nombreuses mouvances existent et sont souvent mal différenciées les unes des autres : conservatisme, néo-conservatisme, libertarisme, etc. Toutes découlent de la crise de légitimité du capitalisme.