Un film d'amour émouvant, simple, quotidien, drôle et romantique porté par Bonnaire et Gamblin.

Philippe Lioret le dit une nouvelle fois dans les pages qui suivent : la mise en scène est belle quand on ne la voit pas. De fait, il fait partie de ces metteurs en scène dont on ne distingue pas la signature d'emblée, qui cherchent à s'effacer derrière un sujet, une émotion, ou des comédiens.

Depuis dix ans, les Espagnols se sont habitués ; ils n'y font plus vraiment attention. La phrase d'un correspondant de France 2, commentant il y a peu la découverte de quelques cadavres de clandestins africains échoués sur une plage entre Malaga et Marbella, n'était pas la marque d'un affreux cynisme ou d'une compassion en panne ; simplement la constatation de la banalisation d'une horreur quasi routinière : dix, cinquante ou cent morts de plus, what else, comme dirait Mr Nespresso ? A quoi bon tenir une comptabilité sans fin ?

Le film de Philippe Lioret, plongée dans l'univers des clandestins, est surtout un appel à ce que cesse l'absurde harcèlement contre les bénévoles qui leur prêtent secours

Dans le film de Philippe Lioret adapté du livre d'Emmanuel Carrère, deux magistrats (Marie Gillain et Vincent Lindon) défendent les victimes du surendettement. Enquête d'Elsa Vigoureux.

Sa prestation en juge atteinte d'une tumeur dans ″Toutes nos envies″, l'adaptation de ″D'autres vies que la mienne″, d'Emmanuel Carrère, la remet sous les feux des projecteurs. Récit d'un retour inespéré et d'un parcours du combattant.