Tandis que s'essouffle le célèbre manuel utilisé par des générations de potaches, trois livres s'amusent à récrire l'histoire de notre littérature. Sans s'embarrasser des convenances ni des vieilles barbes

Au théâtre de l'Odéon, du 4 février au 3 avril 2010, Isabelle Huppert incarne Blanche DuBois dans l'adaptation d'Un Tramway nommé désir de Tennessee Williams. Pour l'occasion, Transfuge a demandé à deux écrivains d'écrire sur ce chef d'oeuvre, Daniel Mendelsohn et Philippe Besson.

C'est une tradition : à chaque rentrée, son livre sulfureux, comme « Toute la noirceur du monde » de Pierre Mérot cette année. Mais on ne criera pas au scandale. Car en matière de littérature, il n'y a jamais de scandale. La preuve avec le volume 1 des oeuvres de Guillaume Dustan.

Multipliant les hétéronymes, Volodine est une figure singulière de la littérature contemporaine. Ce volume (actes augmentés d'une journée d'étude sur le post-exotisme) traite de tous ses hétéronymes et aussi de la littérature post-exotique pour la jeunesse, élargissant ainsi la perspective des études antérieures (essentiellement centrées sur le seul nom de Volodine, les implications historico-politiques de son oeuvre et l'analyse des conséquences littéraires d'un tel édifice romanesque). Sommaire. AVANT PROPOS. Antoine Volodine et le "post-exotisme" au pluriel.

Depuis Montaigne, l'être humain couche ses idées sous la forme de l'« essai ». Irène Langlet s'est appliquée à comprendre pourquoi.

Véronique Taquin propose une remarquable réflexion sur les nouvelles données du « récit » à l'heure d'Internet et une remise en question historiquement inédite de la notion même de livre.