Trente-cinq ans après le premier "Mad Max", George Miller réinvente sa saga avec "Fury Road". Un tournage gigantesque pour un film qui l'est tout autant.

En 1979 surgissait du désert australien, dans une odeur de soufre et de pétrole, un héros qui allait marquer son époque. Trente ans après le troisième volet de la saga, Mad Max et son créateur George Miller reviennent et sont loin d'en avoir fini avec le mythe. Le premier choc du Festival.

Titres recensés : 68e festival de Cannes, les promesses de la fiction ; "Valley of Love" de Guillaume Nicloux ; "Le Prince de Hombourg" de Marco Bellocchio ; "Le Convoi de la peur" de William Friedkin ; "Mustang" de Deniz Gamze Ergüven ; "Victoria" de Sebastian Schipper ; "Hill of Freedom" de Hong Sangsoo ; "Les Mille et une Nuits" de Miguel Gomes ; "Mad Max : Fury Road" de George Miller ; "Jurassic World" de Colin Trevorrow .

Trente ans après Tina Turner et les plumes punk du "Dôme du Tonnerre, Mad Max is back", précédé d'un buzz sans précédent, le monde traumatisé par l'énergie primitive des premières images de "Fury Road". Deux mois et demi avant d'ouvrir (peut-être, sans doute, sûrement) le prochain Festival de Cannes. George Miller nous raconte son "Mad Max".

Avec "Mad Max- Fury Road", George Miller réinvente le blockbuster en dépassant très largement les espoirs des fans les plus optimistes. Dans les mêmes proportions, le Blu-ray redéfinit le format des bonus pour fa ire plus et mieux.

"Mad Max- Fury Road" revient dans une nouvelle édition muette en noir et blanc. Un gadget ? Non, la version la plus proche de la vision originelle de George Miller. Quand, pourquoi, comment ? Réponse en avant-première.

"Mad Max : Fury Road", "Inherent Vice", "The Smell Of Us", "Cemetery Of Splendour", quatre films en ligne droite et de pure dépense plastique.

Remix furioso.

On aurait tort de résumer la carrière de George Miller à la phénoménale saga Mad Max dont il vient, trente ans après le "Dôme de tonnerre", de signer le quatrième volet, "Fury Road". Cinéaste discret (neuf longs métrages en trente-cinq ans) l'Australien est passé du film d'action au drame familial et à la fable animalière sans jamais se défaire de son sens du spectacle et de son art de conteur.

Depuis "Bronson" et "Inception", il est de tous les films qui comptent. Une montagne de muscles pour un acteur jusqu'au-boutiste. Rencontre au Canada avec cet Anglais qu'Hollywood a transformé en Mad Max australien. Tom Hardy, la star mondialisée du moment.

Trop belle pour être talentueuse ? L'actrice se l'est souvent entendu dire. Elle a tracé sa route sans faire de concession, jusqu'à ce rôle d'amazone de fin du monde dans "Mad Max : Fury Road".