Titres recensés : "Birdman" d'Alejandro Gonzalez Inarritu ; "Histoire de Judas" de Rabah Ameur-Zaïmeche ; "Journal d'une femme de chambre" de Benoît Jacquot ; "Inherent vice" de Paul Thomas Anderson ; "La Sapienza" d'Eugène Green ; quatre films de Nagisa Oshima ; "Big Eyes" de Tim Burton ; "Le Quartier du corbeau" de Bo Widerberg.

Paul Thomas Anderson adapte un mythe vivant, Thomas Pynchon. Aucun vice caché dans cet "Inherent Vice" - seulement un grand film d'amour.

Après « The Master », Joaquin Phoenix retrouve Paul Thomas Anderson pour un nouveau trip, « Inherent Vice », polar psychédélique sur fond de désillusions contre-culturelles et de rêve américain en berne. Y a-t-il une vie (filmique] après les drogues? Réponse.

Comme un retour d'acide cinéphile, "Inherent Vice" convoque le souvenir des chefs-d'oeuvre tournés à Los Angeles et permet à Paul Thomas Anderson de poursuivre une oeuvre gigantesque. Voyage express dans le L.A de PTA.

Une nouvelle fois Paul Thomas Anderson nous a épatés. Bien que cette adaptation du réputé inadaptable Thomas Pynchon brasse tous les thèmes de prédilection du cinéaste (la décadence, la perte des certitudes, l'impossible quête du bonheur), dans une Californie qu'il aime toujours autant filmer, "Inherent Vice" ne ressemble à aucun de ses films. S'il fallait absolument une référence, on pourrait citer "Le Privé" d'Altman. Et pas seulement parce que l'action se situe en 1970.

"Mad Max : Fury Road", "Inherent Vice", "The Smell Of Us", "Cemetery Of Splendour", quatre films en ligne droite et de pure dépense plastique.

L'écrivain - connu pour fuir les objectifs - est adapté pour la première fois au cinéma. On ne s'étonnera pas que ce soit le cérébral et fantasque Paul Thomas Anderson qui s'y colle, pour un film souriant comme un sphinx.