Dans cette oeuvre somme, certains chefs visent la clarté, d'autres sont portés par la recherche de l'émotion. Quel est donc l'idéal ?

Revisitant ″La Mort à Venise″ de Thomas Mann sur les ″Chants pour des enfants morts″ de Malher, Thomas Ostermeier se démarque avec brio du culte voué au film de Visconti.

L'interprétation des lieder de Gustav Mahler dont les célèbres « Kindertotenlieder » par la soprano allemande Anne Schwanewilms n'a pas fait l'unanimité à la Rédaction de « Classica ». Bilan.

Tout semble si simple et si évident. Quelle merveille de voir et d'entendre le Gewandhaus de Leipzig aux ordres de son chef Riccardo Chailly !

Le Mahler à fleur de peau mais jamais hystérique, propice à la nostalgie, d'Ivan Fischer ne fera sans doute pas l'unanimité. Une fois encore, il nous fascine par sa singularité même, partagée avec un orchestre aux saveurs entêtantes.

L'art et l'existence se confondent pour partager le lit de la tragédie.

Avec le Gewandhaus de Leipzig, Riccardo Chailly réécrit son Mahler dans l'ombre tutélaire de Bruno Walter. Et poursuit son intégrale avec deux nouvelles réussites éclatantes.

Plongée au coeur de la vie artistique viennoise des années 1900 avec la rencontre entre la jeune artiste Alma Schindler et le compositeur Gustav Mahler.