La publication de deux rapports sur les résultats du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) donne l'occasion de croiser les chiffres des trois dernières grandes mesures sociales.

Une étude fait le lien entre la réduction du coût du travail et le ralentissement de la productivité.

Faire fabriquer des produits "français" dans des pays sous-développés, cela coûte moins cher et permet d'avoir des prix "compétitifs". Mais le coût de ces "délocalisations" n'est-il pas l'accroissement du chômage ? Et si cela n'aidait même pas les pays sous-développés ?

Michel Didier se propose ici de clarifier la relation entre le coût du travail et le chômage à partir de la théorie économique et des données empiriques disponibles...

Eclairage, en 2013, sur la course à la productivité dans le secteur public, que ce soit la culture, l'éducation ou la santé, dans les pays industrialisés. Erigée en dogme de part et d'autre de l'Atlantique, l'exigence de baisse des dépenses publique se répercute en premier lieu sur les services d'intérêt commun. Or, dans les secteurs où l'interaction humaine est irremplaçable, réduire les coûts implique inévitablement une perte de qualité. L'automatisation d'un nombre toujours plus grand d'activité exaucera-t-elle les maniaques de l'efficience ? Explications et détails. Pas de chiffres.

Faut-il réduire les charges sociales des entreprises et faire supporter le fardeau aux ménages dans une économie déjà en panne ? Le gouvernement et la majorité sont partagés.

Toutes les études le démontrent : les travailleurs étrangers rapportent plus qu'ils ne coûtent à leur pays d'accueil.