Avec "Maps To The Stars", Cronenberg signe une satire cruelle d'Hollywood, usine à rêves tournant à vide. Et offre à Julianne Moore le Prix d'interprétation à Cannes.

C'est toujours un plaisir de rencontrer David Cronenberg qui analyse ses films avec la même précision dont faisait preuve le scalpel dans les mains des jumeaux chirurgiens de "Faux-Semblants". La personnalité du cinéaste est si forte, son univers si aisément reconnaissable, que l'on ne mesure pas assez l'étonnante variété de ses films qui explique en partie les polémiques et les différences d'opinion qu'ils suscitent. Cronenberg, en effet, ne cesse de provoquer, de dérouter, mais sur un fond de conviction profonde, d'engagement ardent.

Avec le très réussi "Maps To The Stars", l'auteur de la mouche, Faux-semblants ou History Of Violence, nous plonge dans l'univers impitoyable d'Hollywood. Un monde que le Canadien de 71 ans a toujours observé à distance. Rencontre parisienne avec le cinéaste le plus smart de la galaxie.

Pour son premier film réalisé en partie aux Etats-Unis, "Maps To The Stars", le Canadien David Cronenberg s'attaque à l'usine à rêves du cinéma américain.

Altman, Haynes, Spielberg, P.T. Anderson, les Coen, et aujourd'hui Cronenberg : depuis toujours, Julianne Moore alterne les blockbusters hollywoodiens et les films d'auteur. Rencontre avant la projection de "Maps To The Stars" à Cannes.

Un portrait vitriolé d'Hollywood, parade de freaks et de fous qui se transforme peu à peu en une danse des monstres intimes encore plus terrifiante.

Le cinéaste de "Crash" règle ses comptes avec Los Angeles, dans un film plein de monstres. Rencontre avec un homme courtois, mais en rage.