Pour le philosophe et académicien Jean-Luc Marion, les catholiques ont leur rôle à jouer dans notre modernité troublée.

Sommaire. Apprendre Dieu auprès des femmes qu'on dit mystiques, analyse de lecture de l'ouvrage de François Marxer, "Au péril de la nuit. Femmes mystiques du XXe siècle" ; Le désir de Dieu pour l'homme, analyse de lecture de l'ouvrage de Jean-Baptiste Lecuit, "Le désir de Dieu pour l'homme. Une réponse au problème de l'indifférence" ; L'apologie du catholicisme : un genre nouveau, analyse de lecture de l'ouvrage de Jean-Luc Marion, "Brève apologie pour un moment catholique".

Tout l'été, "L'Obs" tire de ses archives de grands dialogues sur l'amour, ses miracles et ses mirages. En 2003, le philosophe du "Phénomène érotique", Jean-Luc Marion, interrogeait la romancière Camille Laurens, qui venait de publier "L'Amour, roman". Et réciproquement.

Figure majeure des études cartésiennes, co-fondateur de la revue "Communio", directeur de la collection «Épiméthée» aux Presses universitaires de France, Jean-Luc Marion s’est distingué par ses contributions foisonnantes à l’histoire de la philosophie. Ses domaines d’intérêt couvrent un champ très vaste, de la patristique grecque et latine à Levinas, en passant par Augustin, Heidegger ou "Les Aventures de Tintin".

Auteur de plusieurs classiques importants de la philosophie contemporaine comme 3"ieu sans l'être" et "Étant donné", c'est l'un des plus grands intellectuels français. C'est aussi l'un des plus discrets. Mais sa notoriété dépasse largement nos frontières, au point que le pape François a cité son dernier livre, "La Métaphysique et après", dans sa récente lettre apostolique "Sublimitas et miseria hominis", à l'occasion du quatrième centenaire de la naissance de Blaise Pascal.