Au Maroc, d'un règne à l'autre, la vie politique tourne toujours autour de deux pôles : la monarchie et les partis issus du "Mouvement national".

Le premier secrétaire de l'USFP "démissionné" par les siens pour avoir voulu à tout prix participer au nouveau gouvernement.

En lançant le Mouvement de tous les démocrates, Fouad Ali El-Himma cherche à réhabiliter l'action politique. Vaste programme !

Le 29 février 2008, une réception a été organisée, à l'initiative du Groupe Jeune Afrique, à Rabat pour célébrer les relations intenses - et parfois tumultueuses - entre notre hebdomadaire et le royaume chérifien.

Six mois après son entrée en fonctions, le Premier ministre se retrouve sous les feux croisés des médias, de l'opposition, mais aussi de son propre camp. Au point que certains spéculent déjà sur son départ.

En l'espace de quelques mois, son dynamisme frénétique - et néanmoins ordonné - l'a projeté au centre de la vie politique. Sa mission : préparer l'"après-Abbas".

L'ancien ministre de l'Economie et des Finances, candidat au poste de premier secrétaire du principal parti de la gauche, se dévoile.

Pour le roi Mohammed VI, la réforme religieuse est aussi importante que n'importe quel grand défi économique. Comme il l'a rappelé devant le Conseil supérieur des oulémas, dans son discours du 27 septembre 2008.

Un an après sa nomination, le premier ministre marocain sort de sa réserve et affiche, face aux critiques, sa ferme intention de demeurer à son poste.

Même si Abbas El Fassi briguera probablement un troisième mandat de secrétaire général au congrès de janvier 2009, le Parti de l'indépendance souhaite jouer la carte de la modernité, avec, comme figures de proue, de jeunes ministres chantres du Maroc qui bouge