Optimiste à l'approche des législatives du 25 novembre 2011, l'actuel ministre marocain des Finances pourrait hériter du poste de chef du gouvernement.

Après sa victoire aux législatives du 25 novembre 2011, le parti d'Abdelilah Benkirane, nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI, est désormais au pied du mur. Et sera attendu au tournant en matière de justice sociale et de lutte contre le chômage.

Trente-cinq jours de tractations en coulisses avec plusieurs formations politiques avant l'assentiment du Palais... Voici comment l'islamiste Abdelilah Benkirane a formé son gouvernement.

Grands perdants des législatives du 25 novembre 2011, le RNI, le PAM et l'USFP se retrouvent dans l'opposition face à la coalition au pouvoir. Peuvent-ils s'entendre ?

Son net recul aux législatives de 2011 et la cacophonie au sein de son groupe parlementaire fragilisent l'USFP. Même le capitaine, Abdelouahed Radi, a quitté le navire.

Désormais dans l'opposition, le président du Rassemblement national des indépendants est résolu à faire de son parti la première force politique du royaume.

Après un congrès houleux, le plus vieux parti du royaume n'a toujours pas choisi de successeur à Abbas El Fassi, alors que la relève ronge son frein.

A la tête d'un organe sans pouvoirs, ou presque, sous le gouvernement d'Abbas El Fassi, le président de l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) a-t-il une plus grande marge de manoeuvre depuis le 20 février 2012 et la révision constitutionnelle ? L'arrivée d'une nouvelle majorité a-t-elle changé la donne ? Entretien.

Treize ans après l'arrivée au pouvoir de Mohamed VI et un an après l'adoption de la nouvelle Constitution, le changement demeure à l'ordre du jour. Même si certaines réformes indispensables à la modernisation du royaume tardent encore à venir.

Dans le sillage de la victoire des islamistes aux législatives sont apparues de nouvelles personnalités au sommet de la société. Au grand dam des anciennes...

Elu à la tête de l'Istiqlal malgré une succession verrouillée par la famille El Fassi, cet ancien tourneur au verbe haut invite tous les partis à se doter d'une direction forte pour assumer les responsabilités conférées par la nouvelle Constitution.