La mathématicienne podcasteuse parle des limites de l’IA, de la façon d’enseigner la croissance exponentielle à Boris Johnson, et de son diagnostic de cancer glaçant.

Première et unique femme lauréate de la médaille Fields, la mathématicienne iranienne disparaît à l'âge de 40 ans. Elle aura marqué de son empreinte la géométrie moderne.

Figure dominante de l'école allemande d'algèbre à Gottingen durant les années 1920-1933, Emmy Noether a aussi marqué le développement de la physique théorique en démontrant qu'à toute symétrie continue d'un système physique correspond une grandeur conservée.

Première femme lauréate de la médaille Fields en 2014 (le prix Nobel des mathématiciens), Maryam Mirzakhani est décédée d’un cancer en juillet dernier à l’âge de quarante ans. Un parcours exceptionnel, arrêté bien trop tôt.

Loin d'être une science figée depuis des siècles, les mathématiques se réinventent constamment. "Cosinus" lève le voile sur ce que pourrait être leur futur, à travers une interview avec la chercheuse Claire Voisin.

"L'Obs" et "le Monde" lancent une collection de livres consacrée aux "Génies des mathématiques" que ton découvrira chaque semaine en kiosque. A cette occasion, Nalini Anantharaman, prix Poincaré, invite les créateurs d'algorithmes à retrouver leur supplément d'âme Propos recueillis.

L'année 2018 est celle du tricentenaire de la naissance de la mathématicienne italienne Maria Gaetana Agnesi. Enfant prodige, elle est la première femme à avoir écrit un livre de mathématiques et à avoir obtenir un poste d'enseignement universitaire en mathématiques.

« Je donnerai à ma fille la même éducation que celle de ses frères ». Emilie vient de naître et son père, le baron Le Tonnelier de Breteuil, chef du protocole auprès du roi Louis XIV, a les idées larges en matière d’éducation. En ce début de l’époque des Lumières, l’instruction des filles n’est pas une priorité, même dans le milieu de la noblesse. C’est une chance unique pour Emilie de Breteuil, qui parviendra à se faire une place inédite dans le cercle très fermé des savants masculins de cette période !

Notre société considère bien souvent les sciences comme un champ très masculin. Dès le lycée, on suppose que les sections scientifiques sont plus masculines tandis que les sections féminines sont plus littéraires. Dans le monde de la recherche et de l’enseignement également, on trouve parfois plus d’hommes que de femmes dans les domaines scientifiques. Cela veut-il dire que les filles ne puissent pas être aussi bonnes que les garçons en sciences ? Certainement pas !

Née peu avant la Révolution française, Sophie Germain s’est brillamment distinguée en mathématiques et en physique, des domaines quasiment inaccessibles aux femmes à cette époque. Elle s’est notamment intéressée aux vibrations d’une surface élastique. Après plusieurs années de travail acharné, elle a trouvé l’équation permettant de décrire ce phénomène complexe, une avancée récompensée par le prix de l’Académie des sciences en 1816 !