Le Théâtre des Champs-Elysées accueille ″Médée″, opéra créé en 1693 par Marc-Antoine Charpentier, pour lequel Jonatha Meese, performeur, sculpteur et peintre, a conçu la scénographie. C'est le second décor d'opéra signé par l'artiste allemand, dont els installations et les performances ont été inspirées par l'idéal de ″Gesamt-kunstwerk″. Au cours de cet entretien accordé à Denis Wendel-Poray, il analyse son art dans le contexte d'une production classique.

Marc-Antoine Charpentier est à l'honneur. Sa tragédie ″Médée″ ouvre la saison parisienne avec Emmanuelle Haïm, et les arts florissants sont en tournée avec leur compositeur fétiche.

Sénèque, maître stoïcien, est aussi un amateur de monstres tragiques. Alors que "Médée" ressort en poche, penchons-nous sur la folie furieuse du plus sage des Anciens.

Comparaison croisée des oeuvres "Medea" et "Médée" de Cherubini, respectivement données à Nice et Dijon.

Prophétesse, magicienne, Médée est l'une des figures les plus marquantes et fascinantes de la mythologie grecque. Le mythe de Médée, sans cesse écrit et réécrit depuis l'Antiquité, est en effet riche d'aventures héroïques, d'exploits, de miracles, de prodiges et de merveilles, d'enchantements en tout genre, auxquels sont peu à peu venus s'ajouter aussi des crimes abominables...

Avec "Médée, Voix", l'ancienne figure de proue de la littérature est-allemande affronte les spectres de son passé.