Catherine Millet conte dans Jour de souffrance son expérience de la jalousie. De belles phosphorescences, mais loin de l'explosion aveuglante de La vie sexuelle

En 2001, alors que Loana s'ébrouait sur M6, la directrice de la très sélecte revue Art Press faisait scandale avec La Vie sexuelle de Catherine M., récit très cru de ses ébats, de clubs échangistes en aires d'autoroute.

On la savait libertine depuis qu'elle avait dévoilé sa Vie sexuelle, on la découvre malade de jalousie dans Jour de souffrance. Vraie timide ou diva ambitieuse, qui est Catherine Millet, derrière l'icône célébrée par les médias

Quand un milliardaire russe exhibe sa femme sous l'oeil de Bettina Rheims, avec la complicité de Catherine Millet... Un sommet de trash au parfum de roubles

Treize ans après "La Vie sexuelle de Catherine M.", Catherine Millet signe un troisième récit, "Une enfance de rêve". Retour sur sa jeunesse dans les années cinquante en banlieue parisienne. Le cheminement d'un esprit libre.

L'ouvrage fournit des clés pour comprendre l'ensemble de la scène internationale. Respectant l'approche de l'auteur, entre essai et récit, il propose un panorama de la création artistique des dix dernières années.

L'auteur de "La Vie sexuelle de Catherine M." exhume le troublant « petit théâtre » de sa famille.

Le moi n'est pas une forme fixe, un axe, une colonne autour de laquelle s'articulent un corps, une conscience, un être, c'est une construction, maladroite, bancale, engoncée. Ou une reconstruction. Parfois, lorsque le pire menace, une déconstruction. Autour de toutes ces hypothèses, de ce tremblement de leur identité, les écrivains s'affairent. La « littérature du moi » - catégorie désormais admise, dûment renseignée - désigne donc un genre connu dans lequel la critique range les auteurs qui brûlent de se raconter sous toutes les coutures.