Le 4 décembre 2012, le plus célèbre musée du monde inaugure une annexe dans l'une des agglomérations les plus pauvres de France. Un pari artistique, économique et social.

Le clou du tout nouveau Louvre-Lens ? Une ″galerie de l'Evolution″ de l'art.

Le 29 novembre 2004, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin en visite à Lens annonçait que la ville du Pas-de-Calais avait été choisie pour accueillir l'antenne décentralisée du Musée du Louvre. Lens, commune de 36 000 habitants, avait ainsi été préférée à Amiens, Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais et Valenciennes. Le 4 décembre 2012, le Louvre-Lens doit être officiellement inauguré, sous la présence espérée du président François Hollande. Le grand public devra pour sa part attendre le 12 décembre pour découvrir le bâtiment conçu par le cabinet d'architectes japonais Sanaa.

Rapprochements inédits entre les oeuvres, nouveaux modes d'accrochage... Le Louvre-Lens apparaît comme un pur musée-laboratoire où s'initie une expérience renouvelée de l'histoire de l'art.

Au Louvre-lens, 3 000 ans de civilisations mésopotamiennes sont à l'honneur, grâce à un parcours thématique grand public s'adressant aussi aux plus érudits.

Le Louvre-Lens sera inauguré le 4 décembre 2012 par le président de la République. Pourtant, l'implantation dans l'ancien bassin minier de ce musée à l'architecture subtile est loin d'être une évidence. Reportage au coeur du Nord/Pas-de-Calais, rencontre avec les acteurs du projet et témoignage de quelques figures locales.

Lens a été choisi comme antenne délocalisée du Louvre. Un cadeaux prestigieux pour l'ancien bassin minier, conduit à affirmer sa volonté politique et culturelle. Ouverture en 2009.

Accueillir et faire vivre au coeur du bassin minier du Pas-de-Calais l'une des plus prestigieuses collections d'art du monde, tel est le pari du Louvre-Lens, signé par l'agence Sanaa, qui ouvre ses portes au public le 12 décembre 2012.