En novembre 2020, la start-up française ThrustMe a mis en orbite, sur un nanosatellite du chinois Spacety, le premier propulseur électrique à iode solide. Un moteur plus écolo durable qui recourt à un ergol (carburant) beaucoup plus facile à stocker et moins cher que le très rare xénon habituellement utilisé. Il ouvre de vraies perspectives pour les futurs CubeSat qui tourneront demain autour de la Terre.

Ane Aanesland a co-inventé un moteur révolutionnaire pour les nanosatellites.

De la taille d’un Rubik’s Cube, le satellite UVSQ-SAT est le premier-né d’une nouvelle filière spatiale, conçue et montée de toutes pièces par des universitaires du CNRS, sans l’appui d’aucune agence spatiale. Un modèle de fonctionnement inédit, qui intègre une forte dimension éducative et repose sur des synergies avec des partenaires industriels. De quoi favoriser une grande réactivité pour proposer des missions scientifiques à moindre coût. Pourtant, celle de UVSQSAT, lancé en principe le 14 janvier 2021 depuis la base de Cap Canaveral, en Floride, est primordiale.