Grâce aux nanotechnologies, des chercheurs pensent récupérer l'énergie que nous dépensons chaque jour. Objectif : alimenter des dispositifs médicaux implantés dans le corps.

Deux chercheurs viennent de découvrir le principe d'un réfrigérateur moléculaire. Mais ils ne savent pas encore comment le fabriquer...

Ou comment faire travailler ensemble PME, grands groupes, universités et labos pour s'imposer au niveau mondial

Des chercheurs ont créé des nanorobots mobiles à base de brins d'ADN : ils peuvent s'autoassembler, former différentes structures et même être pilotés à distance.

Le développement accru des nanotechnologies ces cinq dernières années exige de veiller à l'innocuité des produits mis sur le marché, à la réalité des bénéfices d'usages pour les consommateurs. Le débat national initié sur le sujet a montré l'ampleur des questionnements et imposé l'exigence d'une gouvernance nouvelle.

Butant sur les lois de la physique quantique, la miniaturisation étourdissante des microprocesseurs à bien failli être stoppée brutalement. Mais un matériau exotique, l'oxyde d'hafnium, vient de la sauver. In extremis !

Le nanomètre, milliardième de mètre, marque-t-il le début du nanomonde ? Pour les physiciens, ce n'est pas si simple : les frontières de ce domaine sont définies par l'émergence de nouvelles propriétés, et dépendent du couple objet-phénomène considéré.

De minuscules générateurs sont capables de produire de l'électricité de façon autonome à partir du milieu environnant : de tels dispositifs équiperont bientôt des machines de taille nanométrique.

Ils sont furtifs, à tête chercheuse, inifinement petits. Les biomissiles tueurs de cellules malades, appelés aussi nanovecteurs, vont bouleverser les thérapies actuelles contre le cancer et les maladies infectieuses.

Il est un monde, invisible à l'oeil nu, qui fascine les chercheurs. A l'échelle du nanomonde, la matière révèle des propriétés tout à fait étonnantes.

Ces dix dernières années ont montré un vif engouement pour les nanotechnologies : les mondes académiques et industriels se passionnent pour ces nouvelles possibilités de voir, mesurer, manipuler les objets à l'échelle atomique.

Par pliage d'un brin d'ADN, un chercheur américain est parvenu à réaliser des nanostructures bidimensionnelles d'un diamètre de 100 nanomètres et d'une résolution spatiale de 6 nanomètres. Dans son article, l'auteur démontre la généralisation de son approche avec six structures différentes, et des formes aussi variées que des étoiles à 5 branches, des "smileys", et une carte des Amériques.