Elles disent qu'ils n'en font pas assez, ils disent qu'elles veulent tout contrôler. Qui a raison et comment sortir de ce face-a face tendu ? Sommaire. Enquête. "Combattre le schéma secret de l'ordre des choses", interview du sociologue Jean-Claude Kaufmann. La BD qui a tout déclenché. Calculez votre charge mentale.

Dans ce pays conservateur où le poids de la religion et de la famille reste très important, la perception des personnes ayant recours à un thérapeute est très négative. Les patients et le système de prise en charge psychiatrique en paient le prix.

Les Égyptiennes se sont débarrassées du voile, mais la société leur impose toujours de se conformer à des critères de beauté stéréotypée. Ce qui perpétue les inégalités femmes-hommes.

Marginalisées, les femmes coréennes sans époux tentent d’améliorer leur qualité de vie dans un système qui ne leur est pas favorable, explique l’ancienne vice-ministre des Femmes et des Familles.

La Sud-Coréenne Eun Seo-ran, 43 ans, a choisi d’adopter sa colocataire, et a raconté cette aventure dans un livre paru en 2023. Comme elle, nombre de ses compatriotes rejettent le mariage et cherchent d’autres moyens de faire famille dans une société patriarcale, vieillissante et de plus en plus marquée par le célibat.

« Les rois n’ont pas d’intérieur ! » Quand Marie-Antoinette imposa qu’on lui mît en place un appartement personnel pour s’y retirer, l’affaire fit scandale. Les notions de vie privée et d’intimité sont historiques. Elles émergent avec la modernité, quand les appartements se murent, quand les chambres à coucher et salles de bains s’isolent des regards, quand se développe aussi l’idée que chaque individu a droit à son intimité. Cette frontière vie privée/publique a structuré la modernité. Elle subit aujourd’hui un double brouillage, aux effets contradictoires.

Déplacements, loisirs, conversations: la masculinité est aussi une affaire de décibels. Elle s'impose bruyamment dans notre environnement sonore, où les hommes sont légitimes à faire du bruit et les femmes priées de ne pas trop la ramener.

Nationalisme, néoféminisme, wokisme, etc. : le débat public semble saturé par la question de l'identité. C’est devenu la valeur cardinale de notre modernité, estime Julia de Funès, auteure du “Siècle des égarés”. Pour le politologue Olivier Roy, qui vient de publier “L'Aplatissement du monde”, c’est la conséquence d'une crise de la culture.