Ses eaux en partie glacées, battues par les vents les plus violents, ont longtemps rendu l'océan Austral inaccessible aux campagnes scientifiques. Mais, à partir des années 1990, des mesures ont été menées, qui commencent à livrer leurs résultats : les océanographes doivent aujourd'hui revoir leur modèle des courants marins car cette immmensité méconnue a en réalité un rôle moteur dans la circulation océanique mondiale...

Le 20 octobre 2014, la Division des affaires maritimes et du droit de la mer des Nations unies s'est réunie pour étudier les dossiers de divers pays côtiers qui demandent une extension de leurs droits souverains au-delà de leur zone économique exclusive. Ces eaux territoriales, initialement délimitées à 370 kilomètres des côtes, peuvent être étendues sous plusieurs conditions, dont certaines reposent sur des arguments géologiques liés au fonds marins. L'enjeu est économique, avec la possibilité de mettre la main sur diverses ressources minières et pétrolières.

La plus grande partie des océans reste inexplorée, au point que nous disposons de cartes plus précises de la Lune ou de Mars que des fonds marins de notre propre planète. Une équipe de scientifiques se prépare à lancer un projet d'études des profondeurs les plus ambitieux jamais tenté.

Utopie ou bientôt réalité, cet engin dérivant est à mi-chemin entre le navire et le sous-marin. Une façon radicalement nouvelle d'explorer les océans.