Deux internautes membres d'un mouvement d'opposition kidnappés en pleine rue. Puis gravement molestés dans un commissariat.

Figure de proue de l'opposition laïque, le fondateur du parti Al-Ghad, arrivé deuxième à la présidentielle de 2005, a été libéré le 18 février 2009 après trois ans de détention. Il se dit déterminé à reprendre son combat politique et prêt à briguer la magistrature suprême en 2011

Malgré les mesures de rétorsion et les campagnes de dénigrement dont il est l'objet, celui qui veut défier le régime à l'élection présidentielle de 2011 refuse d'abdiquer. Et appelle la population à se mobiliser derrière lui.

Après le Tunisien Ben Ali, c'est au tour de l'Egyptien Moubarak, au pouvoir depuis trente ans, de subir de plein fouet la révolte populaire. Et à son pays de connaître lui aussi une révolution historique.

Homme clef de la trêve de Gaza, le président égyptien rêve de restaurer le leadership arabe du Caire. Mais il devra apaiser le front intérieur, embrasé par son coup de force institutionnel.

Le 1er février 2011, près de 2 millions de personnes se sont rassemblées au coeur du Caire pour réclamer le départ de Moubarak. Mohamed El-Baradei, devenu le porte-drapeau de l'opposition, est désormais courtisé par Washington. Le régime va-t-il s'écrouler ? Et quel sera le rôle des militaires ? Les analyses et reportages des journalistes et blogueurs égyptiens à la veille des grands changements.

Dans un style qu'il affectionne, le grand écrivain Alaa Al-Aswani pose des questions et répond en expliquant les raisons des manifestations qui secouent son pays. Et appelle le président égyptien à renoncer à la dictature.

En intervenant pour donner satisfaction aux manifestants anti-Morsi, les militaires sont revenus sur le devant de la scène. Leur ligne de conduite est claire : s'effacer derrière les civils. Leurs intentions le sont moins.

Le tombeur de Mohamed Morsi continue de jouir d'une très grande popularité. Mais la répression sanglante qui s'est abattue sur les Frères musulmans pourrait écorner son image.

Hostiles par principe à l'arbitraire et à la violence, ils dénoncent à la fois les Frères musulmans, l'armée et les caciques de l'ancien régime. Mais leurs initiatives ne rencontrent que peu d'écho.