De retour au pays, où il a été accueilli en homme providentiel, l'ex-directeur général de l'AIEA n'exclut pas de se présenter à l'élection présidentielle de 2011.

La probable non-candidature de Hosni Moubarak, vieillissant et malade, à la présidentielle de 2011 repose avec acuité la question de la succession, alors qu'un vent de révolte populaire continue de souffler sur le pays.

Malgré les mesures de rétorsion et les campagnes de dénigrement dont il est l'objet, celui qui veut défier le régime à l'élection présidentielle de 2011 refuse d'abdiquer. Et appelle la population à se mobiliser derrière lui.

Véritable numéro deux du régime, le patron des renseignements a pris sous son aile Gamal Moubarak pour le préparer à succéder à son père en 2011. A moins qu'il ne change d'avis sous la pression de ses nombreux partisans et ne dame le pion à son protégé.