Le modèle finlandais est souvent évoqué en tant qu'issue possible à la guerre qui ravage l'Ukraine. Mais Helsinki souhaite désormais adhérer à l'Otan et quitter ainsi cette "neutralité" entamée avec la révolution russe en 1917 et jalonnée de multiples... dépendances.

L’Alliance atlantique a réussi à se recentrer mais va faire face à d’“énormes dilemmes”, selon cet éditorial publié après le sommet de Madrid.

Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Alliance atlantique, avec les Etats-Unis sur le devant de la scène, semble avoir retrouvé de la cohérence. Mais les intérêts de Washington sont-ils les mêmes que ceux des Européens ? Pas si sûr, estime l’historien Adam Tooze dans le magazine "New Statesman". L’Otan a-t-elle en plus vocation à se déployer vers le sud et l’Asie ? Les analyses de la presse étrangère. Sommaire. Otan, la résurrection ? Comment l’Alliance livre des armes à l’Ukraine. La Turquie, un allié précieux mais contraignant. Il faut regarder vers le sud.

La Finlande renonce à la neutralité pour rejoindre l'Otan. Le souvenir de la guerre de 1939 contre la Russie reste vivace.

L'autodafé d'un exemplaire du Coran lors d'un rassemblement d'extrême droite, à Stockholm, a donné l'occasion au président Erdogan de fermer encore un peu plus la porte à l'adhésion du royaume à l'Otan.

C’est un sommet sous haute tension qui s’ouvrira le 11 juillet 2023, observe la presse américaine. Confrontée à une Russie soudain instable, l’Alliance atlantique va poursuivre le profond remaniement engagé en 2022. Sommaire. L’Otan face à l’inconnue russe. Moscou inflexible. Kiev veut plus que des promesses. Stockholm assure que son adhésion est imminente. Erdogan continue à jouer les trublions. Comment l’Alliance atlantique a séduit la gauche européenne.

À la veille de l’ouverture du sommet de l’Otan à Vilnius, le président turc a levé son veto à l’adhésion de la Suède. La presse nordique applaudit.

En septembre 2022, la Suède a porté au pouvoir une coalition au sein de laquelle l'extrême droite prédomine, mettant fin à huit ans de gouvernance sociale-démocrate. Alors que Stockholm renonce à sa neutralité historique et doit adhérer à l'OTAN pour contrer toute menace russe, l'Union européenne (UE) s'inquiète du renforcement d'un front eurosceptique jusqu'ici supporté par la Hongrie et la Pologne.

En attaquant l’Ukraine pour l’empêcher de rejoindre un jour l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), le président russe Vladimir Poutine vient de précipiter la Suède et la Finlande vers l’Alliance atlantique. L’abandon de leur neutralité, qui était encore plébiscitée par la population il y a six mois, conduit ces deux pays nordiques à renoncer à ce qui faisait une partie de leur identité.

Déclarée en état de « mort cérébrale » par le président Emmanuel Macron en 2019, l'Alliance atlantique a fêté, le 4 avril 2024, son soixante-quinzième anniversaire. Dans le contexte de la guerre en Ukraine et d'une nouvelle menace russe sur la sécurité européenne, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan) apparaît comme plus essentielle que jamais depuis la fin de la guerre froide.