Autour de 1900, face au Big Business, des militants développent un syndicalisme d'industrie incluant les non-qualifiés. Parmi eux : Mary Harris Jones.

Les professions "essentielles", qui ont permis à la France de continuer à tourner au plus fort de la crise de Covid-19 en 2020, n'ont pas eu de "récompense" salariale malgré les promesses du président Emmanuel Macron. Au printemps 2021, une étude menée par l'économiste du travail Christine Erhel montrait même que ces professions étaient toujours payées 30 % de moins que la moyenne des Français.

Après avoir passé un an incognito dans une usine moderne gérée à l’occidentale, cette sociologue russe décrit la vie ouvrière et le mur invisible qui sépare les ateliers des bureaux, les “vrais” travailleurs des “pique-assiettes”.

"Le Point" a retrouvé les ouvriers des abattoirs de Gad, en Bretagne, qu'une formule d'Emmanuel Macron avait blessés.

Pour les bac +5 des grandes villes, la figure de l'immigré se résume souvent à un livreur, un taxi Uber ou une aide à domicile. Bref, à des personnes à leur service. Or ils oeuvrent également dans bien d'autres secteurs. Déconnexion malheureuse ? Retour d'un méchant rapport ancillaire ? Comble du mépris social ?

Vendeurs, caissiers, serveurs, livreurs… autant de professions parmi les plus répandues aux États-Unis. Faiblement rémunérées, pour l’essentiel répétitives, elles offrent peu de perspectives. Ces métiers appartiennent à la catégorie des « emplois non qualifiés » (unskilled labor), une formule souvent trompeuse.