Une équipe franco-allemande vient de mettre en évidence que lors d'une étape de la reproduction du parasite du paludisme, celui-ci induit la mort et le décrochage des hépatocytes. D'après les chercheurs, les hépatocytes infectées se mettent à bourgeonner pour former des mérosomes, des vésicules qui sont capables de gagner la circulation sanguine en masquant les parasites aux cellules du système immunitaire.

La souris, le riz, plusieurs bactéries... 2002 aura été une nouvelle "année de séquençage". L'un des temps forts : la publication du génome du parasite responsable du paludisme et celui du moustique qui le véhicule. Les perspectives thérapeutiques ouvertes par ces découvertes sont grandes.

Les recherches sur Plasmodium falciparum, agent de la forme la plus grave du paludisme, ressemblent à une course contre la montre. Le défi ? Comprendre et prévenir les résistances aux dérivés de l'artémisinine avant qu'elles ne se propagent à l'ensemble du globe. Pour l'instant, le parasite a une longueur d'avance.