Unie derrière un seul candidat, l'aile gauche du PS pourrait battre François Hollande, ou Manuel Valls, lors de la primaire en janvier 2017. Sauf que, avec Montebourg, Hamon, Lienemann et Filoche, elle compte quatre rivaux, qui se connaissent depuis trop longtemps pour accepter de s'effacer au profit de l'un des trois autres...

Elle a des prétendants mais pas de boussole. La gauche est laminée entre une droite en pleine dynamique et une extrême droite en embuscade. Il y a, bien sûr, les éternelles querelles de personnes. Mais, cette fois, le malaise est bien plus profond : il n'y a plus de socle commun. Mélenchon joue la radicalité avec un certain succès. Macron veut révolutionner la donne politique. Montebourg entend incarner le "sérieux" et Valls prétend rassembler "les gauches irréconciliables", après les avoir fustigées !

Selon cet hebdomadaire britannique, aucun candidat à la primaire de gauche ne se distingue vraiment dans cette campagne. D'autant que le vainqueur a bien peu d'espoir de remporter la présidentielle.

La possible victoire de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de La Belle Alliance populaire révèle la fracture interne au PS qui, coincé entre Macron et Mélenchon, a perdu son leadership sur la gauche. La disparition de Solferino pourrait bien se produire en 2017...

Le quinquennat de François Hollande a entraîné un notable affaiblissement du Parti socialiste. Repli conjoncturel ou déclin structurel ? Bernard Poulet examine les motifs de cette mauvaise passe et les perspectives qu'elle laisse augurer.

Les anciens socialistes chantaient "Le temps des cerises", les nouveaux n'ont retenu que les sifflets du merle moqueur. Les têtes d'oiseaux sifflent donc, dans les meetings de Benot Hamon, elles sifflent Manuel Valls, comme si le premier tour de l'élection présidentielle n'avait d'autre lendemain que le prochain congrès du PS.

Le socialisme français n'en est pas à sa première débâcle électorale. Et si son avenir semble menacé aujourd'hui, il peut tout aussi bien redevenir une force politique incontournable. Il l'a déjà fait.

Ce fut, jusqu'au raz-de-marée En marche !, le plus beau hold-up politique de Ve République. En juin 1971, au terme de multiples tractations opérées dans l'ombre, François Mitterrand s'emparait, lors du congrès d'Epinay, d'un Parti socialiste nouvelle formule, modelé pour la conquête du pouvoir. Quarante-six ans plus tard, retour à la case départ. La gauche est éclatée, le PS exsangue.

Le Parti socialiste occupe le 10, rue de Solférino depuis 1980. La vente de l'hôtel particulier est l'une des solutions envisagées pour amortir le choc des législatives.

Au PS, le coût élevé de la Belle Alliance populaire voulue par Cambadélis pour sauver les socialistes et Hollande intrigue."Marianne" a mis la main sur une étonnante facture. En complément, l'article "Le PS passe du rose au rouge".

Le saviez-vous ? Derrière cette figure mythique du socialisme se cache un philosophe de premier ordre. Camarade de Bergson durant ses études, Jean Jaurès a bâti un système métaphysique cohérent qui fonde ses engagements politiques. C'est pour réaliser l'unité de la réalité comme de l'humanité qu'il se fait révolutionnaire, adversaire du capitalisme et militant de la cause ouvrière. Le socialisme est pour lui un projet de civilisation total, tourné vers la liberté individuelle, la justice sociale et la laïcité.

La députée de la Moselle, ex-ministre de la Culture, a frondé tout le printemps à l'Assemblée. Son compagnon, Arnaud Montebourg, devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche. Entretien.