L'Union semble incapable de déterminer ses frontières finales. Tout se passe comme si sa nature n'était pas d'être mais de devenir, irrésistiblement emportée par un mouvement de dilatation qui se confondrait avec l'essence même du projet européen.

La France doit prendre la présidence de l'Union européenne le 1er Juillet 2008... et cela effraie plus d'un pays membre. En cause, l'activisme de Nicolas Sarkozy

Le non irlandais complique sérieusement la tâche de Nicolas Sarkozy, qui assurera le 1er juillet 2008 la présidence de l'Union. Le traité de Lisbonne n'entrera pas en vigueur comme prévu en janvier 2009.

Pour le chef de l'Etat tchèque, l'Europe est un projet erroné. Problème : son pays en assure la présidence depuis le 1er janvier 2009.

Economiquement, l'Europe est partout alors que, politiquement, elle n'est nulle part

On l'avait connu dans l'opposition, puis au pouvoir, sec, cassant, autoritaire. Le voici détendu, drôle, même, mais campant sur des opinions plus tranchées que jamais.

Le chef de l'Etat français assume à partir du 1er juillet 2008 la présidence de l'Union. Pas facile... après le non irlandais.

Le non de l'Irlande oblige le chef de l'Etat à revoir sa stratégie, au moment où la France va présider l'Union. Avec une idée en tête : trouver une sortie politique à l'impasse juridique dans laquelle se trouvent les Vingt-Sept.

Le président de la Commission ne veut pas voir dans le vote irlandais un rejet des citoyens à l'égard de Bruxelles. Il appelle à un effort collectif pour sauver le traité de Lisbonne.

Pays clés de l'Union, l'Allemagne, la France et l'Italie sont désormais confrontées au même : la faiblesse de leur gouvernement.

Après la victoire du "non" au référendum irlandais sur le traité de Lisbonne, l'Union européenne est menacée de paralysie. Une issue à la crise est-elle encore possible ?