4ème de couv. : La philosophie du langage est l'un des domaines les plus complexes et les plus riches de la philosophie. Il est en pleine expansion et fait l'objet d'un renouveau théorique considérable. Il importait de présenter une synthèse qui permette au lecteur de s'orienter face à de nouveaux enjeux comme l'automatisation de la communication humaine et de prendre la mesure de l'énigme posée par la diversité des langues. On ne s'est pas interdit de proposer de nouvelles pistes théoriques et pratiques, comme celle de l'éthique linguistique. Conçu autour du traitement de quelques grands problèmes récurrents, l'ouvrage est composé de façon à servir de manuel de référence. Du premier cycle des Universités à l'initiation à la recherche, il peut accompagner les études des philosophes, des linguistes, des sémioticiens, des spécialistes des sciences cognitives et de tous ceux qui se trouvent confrontés à la question du langage.

On se rappelle l'insulte lancée par The Sun à l'adresse de Jacques Chirac au temps du fameux débat onusien sur l'Irak. Pourquoi rate-t-elle sa cible ? Parce que, quoique formulée en français (" Chirac est un ver "), elle est pensée en anglais, dans la langue de l'impérialisme. Pour comprendre ce qu'est la langue de l'impérialisme, l'auteur soutient qu'il faut construire une philosophie marxiste du langage, qui a fait jusqu'ici cruellement défaut. Cette construction passe par une critique des philosophies du langage de Chomsky et de Habermas, et par un examen des bribes de la tradition marxiste en matière de langage. L'auteur formule quelques propositions sur ce qu'est le langage pour un marxiste : un phénomène social, matériel, historique et politique.