« Pop’philosophie » : si l’on en croit la morgue méprisante que ce simple mot provoque, il s’agirait du nom d’une étrange maladie. Celle d’une philosophie se prostituant aux industries culturelles ou, pire, aux sirènes du populisme. Avec la pop’philosophie, on assisterait à la ruine de la philosophie tout court, devenue tantôt gadget pédagogique, tantôt tentative pathétique de capitaliser sur le glamour frelaté de la pop culture. Et si c’était faux ? Pour Gilles Deleuze, en tout cas, rien n’était plus important que l’invention d’une pop’philosophie qui sauverait la pensée de la correction professorale et de la pontification esthétique. Inventer une pensée véritablement anarchiste, enterrant la philosophie pour l’ouvrir à des devenirs inédits : tel était l’objectif qu’il donna au concept de pop’philosophie. Rien n’était moins simple – ni plus ambitieux. Il est temps de comprendre en quoi.

Malgré une disparition annoncée de la lecture et de l'écriture, l'auteur affirme leur omniprésence dans le monde contemporain. Il puise dans l'art, la philosophie et la littérature pour montrer que l'opposition entre haute culture et culture populaire n'a plus de sens. ©Electre 2019

L'auteur analyse les discours les plus emblématiques des philosophes modernes à propos de la peine de mort et de son abolition. ©Electre 2016

Cours sur l'histoire philosophique des arts et des discours sur l'art consacré à l'émergence au cours du XVIIe siècle du concept moderne d'art, et celle de la critique d'art au XVIIIe siècle. Electre 2015

Trente notions philosophiques telles que la liberté, la beauté, le bonheur et la vérité, expliquées de manière claire et accessible et illustrées de citations pour rendre intelligibles des concepts souvent réputés complexes. ©Electre 2018