Poussés hors de leurs marchés domestiques par la crise de la dette, les établissements européens, américains, mais aussi chinois et qataris multiplient les initiatives pour se renforcer en Afrique. Le point sur leurs stratégies.

Présent sur le continent depuis 1912 à travers AGF, racheté en 2007, le groupe allemand ouvre une agence au Congo. Désormais, il vise l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Est.

Grâce à sa vaste gamme de produits, le brasseur sud-africain voit son chiffre d'affaires exploser en Afrique. Au vu des investissements prévus sur le continent, cela n'est pas près de s'arrêter.

Le groupe français, qui s'est désengagé de Mauritanie et de Madagascar, n'a pas l'intention de quitter l'Afrique. La preuve ? Il vient de lancer un nouveau produit dans quatre pays du continent.

Le groupe français compte 106 hôtels en Afrique et prévoit d'en ouvrir 41 de plus d'ici à 2015. Changement d'orientation : il s'agira surtout d'établissements de milieu de gamme et de classe économique.

Fini les aventures en Argentine et en Russie. Le groupe sud-africain se recentre sur l'Afrique. Et pour donner un coup de fouet à son développement, il va recruter entre 3000 et 4000 employés en deux ans.

Après deux bonnes années boursières, le groupe marocain devrait afficher de moins belles performances en 2012. Sa volonté de rééquilibrer la structure de ses revenus continue toutefois à séduire les analystes.

En 2011, le groupe sud-africain avait commencé à recentrer ses activités sur le continent. Une stratégie qui a dopé ses profits. Reste à donner un coup de pouce pour valoriser l'action.

Le groupe audiovisuel, qui s'est retiré du Maghreb en 2011, repart à l'offensive au sud du Sahara. Il dévoile de nouvelles offres les 2 et 3 juillet 2012, misant notamment sur plus de programmes locaux.

Présent depuis des décennies en Afrique, le conglomérat industriel ne s'y est jamais solidement ancré. Le PDG du géant américain veut désormais y imprimer sa marque, grâce à des partenariats locaux.

Le géant californien passe à la vitesse supérieure. Ses chauffeurs opèrent déjà dans douze métropoles et devraient investir douze autres villes d'ici à la fin de l'année 2016. Une course contre la montre pour parvenir à développer une activité viable, mais aussi une course d'obstacles pour adapter son modèle au continent.

L'armateur français vient d'absorber la compagnie singapourienne NOL, totalement absente du marché africain. Il ne renonce pas pour autant à ses ambitions ni à ses profits sur le continent.