La publication d'un imposante anthologie bilingue du chilien Nicanor Parra est l'opportunité de faire enfin connaître au lecteur français le plus iconoclaste des grands poètes de notre temps.

Dans des vers sans emphase, l'argentin Pedro Mairal raconte la violence libérale et ses effets sur nos quotidiens.

Cette anthologie du poète touareg Hawad regroupe trente ans de création : avec ardeur, la voix qui l'habite ici porte haut son exigence de beauté.

Inédit en France, "Le Charmeur de rats" incarne la période faste de l'insoumise Marina Tsvetaeva en un long poème narratif et caustique.

Viscérale, compressée, inventive, la poésie de l'écrivain Tchèque interroge sur l'homme, la liberté, l'amour et le besoin de se noyer dans l'alcool.

Avec la publication de son journal intégral, c'est une Raphaële George se sentant fautive, fictive, piégée dans un mauvais destin que nous découvrons. Un désastre d'être qu'elle éclaire avec une sorte d'intelligence secrète.

En seigneur de guerre vieillissant et blessé, Franck Venaille nous livre ce qui est une "poétique de l'incontournable".

La disparition du père, la mère absente, l'enfance revenue tresser un panier de sensations dans la langue, Frédérique de Carvalho les accueille comme autant de blasons anciens suivis pas à pas.

Par le corps et la voix, la poésie de Sandra Moussempès nous fait voyager dans un temps imagé, entre dissonance et fascination.

Quatrième opus traduit de l'un des poètes les plus influents des lettres italiennes après son aîné Zanzotto, « Aucun lieu n'est élémentaire » rassemble des proses brèves, véritable veille acérée du poème face au monde.

Alors que le Web est décrit aujourd'hui comme un laboratoire de créations littéraires, son utilisation par certains auteurs de poésie numérique ne va pas de soi. En effet, comment asseoir sa légitimité dans le champ littéraire français en brandissant l'étendard du "numérique", tout en revendiquant un positionnement d'avant-garde qui s'accorde mal avec le mass media que représente Internet ?

Depuis l'enfance, la voix de Marie Noël (1883-1967) m'enchante et m'aide à déchanter, selon la belle expression de Claude Roy évoquant les pouvoirs de la poésie. Au long de mon existence, elle m'a accompagnée. Je souhaite lui ouvrir un espace, une " Figure libre " où son originalité et sa multiplicité puissent être données à lire par d'autres lecteurs que les écoliers, les étudiants, les catholiques garantis grand teint...