Cette nouvelle institution, dont la création a fait polémique, entrera en fonction le 10 avril 2018. Elle devrait laisser peu de place à l'opposition.

Un an après son éviction du gouvernement, l'ex-ministre se verrait bien au sommet de l'État. Reste à savoir si l'homme le plus riche du pays peut s'offrir une place parmi les favoris.

Victimes de la chute des cours, les 800 000 producteurs de café et de cacao sont à bout. Les grands partis l'ont bien compris et les courtisent déjà. A quelques mois des élections locales et à deux ans de la présidentielle, l'enjeu est de taille.

Officiellement, l'heure est à la réconciliation. Mais, derrière les sourires et les accolades, le président de l'Assemblée nationale s'interroge sur la place qui est la sienne au sein du parti au pouvoir.

Pilier du parti d'Henri Konan Bédié, Jeannot Ahoussou-Kouadio milite pour une alliance avec celui d'Aiassane Ouattara au sein d'une formation unifiée. Mais le président du tout nouveau Sénat sera-t-il entendu ?

Réformes économiques, refondation de l'armée, parti unifié, diplomatie... A deux ans de l'élection présidentielle, les sujets de préoccupation ne manquent pas pour le chef de l'Etat. Qui a accepté de se livrer à JA.

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) refuse d'intégrer le parti unifié avant la présidentielle. Maurice Kakou Guikahué, son numéro deux, en sort renforcé. Et plus proche que jamais du Sphinx de Daoukro.

Pour la première fois depuis des mois, le Sphinx dévoile son jeu. Quitte à fâcher ses alliés du RDR et à sacrifier l'unité de son propre parti, le PDCI.

Longtemps sulfureux, les anciens comzones sont devenus des piliers de l'armée ivoirienne. Mais la présidentielle approche, et les rivalités politiques s'aiguisent. Resteront-ils dans le rang ?

Ils ont osé défier Henri Konan Bédié et soutenir le parti unifié RHDP. Exclus de fait par le Sphinx de Daoukro, certains veulent l'affronter dans ses fiefs électoraux.

Confronté à la contestation inédite de ses alliés du PDCI, le président bat le rappel de ses troupes. Et prépare sa contre-attaque.

Les avocats de l'ex-président ont été autorisés à plaider le non-lieu devant la CPI. Confiants, ses partisans le voient revenir au pays avant la prochaine présidentielle.