Les autorités sanitaires s'inquiètent : en France, près de 1 personne sur 4 se détourne ou se méfie des vaccins. Les réfractaires ne datent pas d'hier, mais les ratés de la campagne contre H1N1 ont renforcé les doutes, alors qu'une nouvelle affaire relance la polémique.

Une drogue ″récréative″ ou un fléau ? La France est l'un des pays d'Europe où l'on fume le plus. Chez les jeunes, en particulier. Alors que le débat sur la législation est relancé, des psychiatres et spécialistes des addictions réclament, dans ″L'Express″, une véritable politique de santé publique.

Pour les pouvoirs publics, la cause est entendue : pas de différence entre génériques et molécules de référence. Pourtant, de plus en plus de généralistes et de spécialistes s'interrogent sur leur efficacité, leurs limites, leurs effets indésirables. L'un d'eux dénonce les dérives de la politique sanitaire dans un livre dont ″L'Express″ publie des extraits″. Attention danger ?

Le succès foudroyant de l'e-cigarette est le dernier épisode de la lutte que se livrent depuis près de quarante ans l'Etat et les industriels. Ambigüités, mensonges, manipulations... L'un des plus grands combats menés au nom de la santé publique a connu bien des péripéties. Et il a modifié durablement l'image des fumeurs.

Professions médicales, gouvernants, patients : tous sont responsables du laxisme qui mine notre système de santé, quand ils ne sont pas coupables d'en tirer un profit personnel. Voilà le diagnostic implacable que dressent le Dr Véronique Vasseur et la journaliste Clémence Thévenot dans un livre dont ″L'Express″ publie des extraits. Leur constat dérange les certitudes à droit comme à fauche, mais il souligne une urgence : l'assurance-maladie a besoin d'un électrochoc pour survivre.

Ils sont à la fois élus et professionnels de la santé. On les consulte, on les sollicite. Et, alors que le projet de loi sur la Sécurité sociale va être discuté, les lobbys cherchent à les séduire.

Alors que les activités publicitaires des industriels du tabac sont réduites en France grâce à la loi Evin, les cigarettiers ont misé sur le paquet de cigarettes pour maintenir l'image de leurs marques et développer leurs parts de marché. Dans ce contexte et pour prévenir les comportements tabagiques, l'OMS préconise un paquet de cigarettes « neutre » (exempt des logos, couleurs, images), et l'apposition de messages sanitaires sur les emballages des produits du tabac.