Cet article étudie les processus de politisation de la médecine et de la santé en quartiers populaires durant les années 1970 en croisant une approche comparative internationale et une analyse des circulations transnationales de la critique sociale, entre la France et le Québec.

Nommé ministre de la Santé au moment où le vent commençait juste à souffler, Olivier Véran se retrouve aujourd'hui en plein milieu de la tempête du Coronavirus. Alors que certains de ses collègues du gouvernement sont déjà passés par-dessus bord, lui s'accroche encore au gouvernail, avantagé par sa fraîcheur et son statut de médecin. Jusqu'ici, "tout va bien".

Reportage dans les Alpes-de-Haute-Provence, où les hôpitaux ont souffert plus qu'ailleurs du désengagement de l'État.

Alors que la gestion de la crise sanitaire dans certains Ehpad pose aujourd'hui question, celui de Corbas, dans la banlieue lyonnaise, avait décidé de se confiner avant tout le monde.

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement britannique a été accusé de nonchalance, de complaisance, d'incompétence, d'arrogance et, plus globalement, de privilégier le Brexit à la santé publique. Conséquence de cette gestion : une pénurie de respirateurs. Que l'État a décidé de régler, entre autres, en confiant leur fabrication au vendeur d'aspirateurs Dyson.

Une petite ville italienne de 3300 habitants devenue épicentre de l'une des expériences scientifiques les plus poussées sur le Covid-19 dans le monde. Tel est le destin de Vo', en Vénétie, qui a accepté dès le début de la pandémie de confier son destin aux médecins. Et qui en est ressortie guérie.

Tous les soirs, Jérôme Salomon égrène les dernières informations sur la propagation du Covid-19 en France. Comme Martin Hirsch ou Dominique Martin, en première ligne dans la réponse à la crise du coronavirus, le directeur de la Santé a fait ses armes il y a une vingtaine d'années aux côtés de Bernard Kouchner. Voici l'histoire d'une "dream team" qui a façonné la santé publique française jusqu'à aujourd'hui.

Et la Suède choisit de faire bande à part. A rebours des confinements à l'oeuvre partout dans le monde, l'épidémiologiste Anders Tegnell, chef d'orchestre de la stratégie anti-coronavirus de la nation nordique, a opté pour un lockdown minimal. Pou quel résultat ? Un statut de rock star, mais aussi plus de victimes que dans les pays voisins.

Alors que le 18 mai 2020, la République démocratique du Congo annonçait 1537 cas et 61 décès liés au Covid-19, elle s'inquiétait d'un autre drame potentiel : la résurgence du virus Ebola dans la région de Beni, au nord-est du pays. Dans cette zone en proie aux violences des milices armées, un malade a récemment échappé aux médecins, faisant craindre à une contamination à grande échelle.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, plus d'une vingtaine de pays, dont l'Italie, Andorre ou le Qatar, se sont tournés vers Cuba pour solliciter l'aide de ses médecins. Un coup de projecteur bienvenu pour le régime castriste, qui a fait de ces brigades médicales sa meilleure arme financière et diplomatique.

Grace à sa pédagogie, son sang-froid et son empathie, Fernando Simon, le chef d'orchestre de la stratégie anti-Covid-19 espagnole, est aujourd'hui considéré comme un héros national par une partie de l'Espagne. Un statut que d'autres jugent au contraire incompatible avec les 28 000 personnes mortes du virus dans le pays. Alors ?

Soixante-quinze mille. C'est le nombre, glacial, de décès imputables au tabac chaque année en France, ce qui en fait la première cause de mort évitable dans l'Hexagone (13 % des décès annuels). Or notre pays compte toujours, selon les chiffres de Santé publique France, "12 millions de .fumeurs quotidiens" en2022 - soit pas moins d'un quart des Français de 18 à 75 ans. Sommaire. L'urgence est là. C'est trop tôt.