"Le Petit Chaperon rouge" monté par la compagnie Louis Brouillard débarrasse le conte de tout folklore.

Il semble à l'écart du monde, mais son théâtre retrace au plus près la vérité de l'existence et de ses personnages.

A l'affiche de deux grands théâtres parisiens et un peu partout dans le monde, Joël Pommerat, metteur en scène créatif et déterminé, poursuit son chemin d'ombre et de lumière.

Dans une rentrée scènes riche et exaltante, l'Odéon attaque avec deux spectacles de Joël Pommerat. Une consécration pour le metteur en scène qui, à 50 ans, est l'un des dramaturges préférés du public.

Après la création au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, en avril 2014, reprise à l'Opéra Comique, à Paris, de "Au monde", de Joël Pommerat et Philippe Boesmans. Cette conversation entre deux créateurs, fondateurs d'un nouvel art lyrique ouvert sur l'étrangeté, contribue à réinventer l'opéra au 21e siècle.

Joël Pommerat explore avec drôlerie les vicissitudes de l'amour, ce sentiment aussi familier qu'étrange et irréductible.

Le compositeur poursuit son oeuvre lyrique avec "Au Monde", une magistrale adaptation de la pièce éponyme de Joël Pommerat. La rencontre du musicien et de l'homme de théâtre a engendré un univers noir, oppressant et toxique.

Joël Pommerat offre une fresque contemporaine et très documentée sur la naissance de l'idéal démocratique pendant la Révolution française.

En direct de la Révolution française, avec Joël Pommerat, comme si vous y étiez...

Puissance ou magie du théâtre qui, en quelques heures, a le pouvoir d'instaurer une communauté d'acteurs et de spectateurs unis, ou non, dans une même incertitude quant au trouble, parfois moral, que peuvent générer certaines représentations. Ainsi, l'ambivalence des points de vue exprimés par "4" de Rodrigo Garcia et par "a ira (1) Fin de Louis" de Joël Pommerat requiert un spectateur engagé, donc libre de son jugement.