Douze ans après "Julie" le compositeur belge revient à Aix pour y présenter "Pinocchio", la pièce de théâtre de Joël Pommerat qu'il a adaptée en opéra.

A la tête du théâtre privé de la Porte-Saint-Martin depuis huit ans, Jean Robert-Charrier, 33 ans seulement, n'hésite pas à faire bouger les lignes de la scène parisienne. Avec ''Cendrillon", il ouvre ses planches aujourd'huià Joël Pommerat, grand nom du théâtre subventionné.

La saison du Théâtre Paris-Villette s'ouvre sur un spectacle rare : "Les Marchands" : avec des membres de sa compagnie Louis Brouillard, Joël Pommerat a l'art de dépasser le débat sur la prééminence du texte ou des arts de la scène et invente une nouvelle manière d'écrire sur la condition ouvrière.

En tournée avec "Les Marchands" et "Le Petit Chapperon rouge", il est l'un des auteurs les plus prometteurs de la nouvelle génération.

Le Canadien Robert Lepage, le Français Joël Pommerat, le Britannique Simon McBurney ont en commun le souci de raconter des histoires en mettant au service du théâtre des outils sophistiqués et modernes ou simples et archaïques.

Cet homme discret déplace des foules de plus en plus grandes. Son nouveau spectacle, "a ira", fait revivre les événements de 1789. Rencontre.

Pour sa troisième année en résidence au Théâtre des Bouffes du Nord, Joël Pommerat crée Cercles/Fictions, pendant que ses précédents spectacles, en particulier Pinocchio d'après Carlo Collodi, continuent leurs tournées. Il poursuit ainsi une recherche amorcée avec Je tremble, dont un livre en collaboration avec Joëlle Gayot, Joël Pommerat, troubles, éclaire les étapes.

C'est une grande attente que suscite actuellement tout nouveau spectacle de Joël Pommerat ; elle se trouve accrue à l'égard du plus récent, présenté à l'Odéon-Ateliers Berthier, par le titre, ″Cendrillon″, qui à la fois évoque des souvenirs familiers et ne peut correspondre de la part d'un artiste si singulier qu'à une création très personnelle.

Que peut-il y avoir de commun entre « Ma Chambre froide » de Joël Pommerat et « Les Quatre Jumelles » de Copi, mis en scène par Jean-Michel Rabeux ? L'installation d'une sorte d'arène, d'une aire de jeu circulaire entourée de gradins, qui place l'acteur au centre, dans les ateliers Berthier de l'Odéon comme sur le plateau du Théâtre de la Bastille.

« Maux d'amour » : que la pièce de Marguerite Duras, « Eden Cinéma », mise en scène au Théâtre de la Tempête par Jeanne Champagne, reprenne une fois encore cette thématique n'a rien d'étonnant ; que la nouvelle création de Joël Pommerat, « La Réunification des deux Corées », aux Ateliers Berthier de l'Odéon, s'y consacre, dans un spectacle assez différent des précédents, surprend quelque peu.

La première saison de Luc Bondy à l'Odéon se termine avec deux grands succès, pour lesquels même cinq semaines de programmation ne suffiront pas à satisfaire la demande du public : la reprise de « Cendrillon » de Joël Pommerat ; l'arrivée, après une longue tournée, du spectacle de Jean-François Sivadier, créé en janvier 2013 à Rennes, au Théâtre national de Bretagne : « Le Misanthrope » de Molière.

Alors que la situation s'aggrave tous les jours, une nouvelle génération d'auteurs-metteurs en scène affronte l'horreur économique.