A l'approche de l'élection présidentielle togolaise du 28 février 2010, le chef de l'Etat et candidat à sa propre succession parle pour la première fois des dossiers sensibles. Olympio, Yamgnane, ses relations avec son frère Kpatcha, Paris... le ton est mesuré mais ferme. En revanche, l'attaque contre la sélection nationale de football au Cabinda et l'attitude de la CAF le font sortir de ses gonds.

Ils sont huit à avoir déposé leur dossier de candidature à la présidentielle du 28 février 2010. Face au chef de l'Etat sortant, sept concurrents aux forces et aux profils bien disparates.

Faure Gnassingbé a été réélu sans grand péril face à des opposants qui n'ont pas su jouer en équipe. Le chef de l'Etat voulait tourner la page de l'élection lamentable de 2005 et de ses nombreux morts. C'est en partie réussi, avec ce scrutin sans violence et malgré les carences dans l'organisation. A lui, désormais, de transformer l'essai.