Evoquer les maux du pays ? Impossible, surtout en période électorale, où tout homme politique se doit d'exalter la grandeur de l'Amérique.

Barack Obama a été réélu le 6 novembre 2012. Le président démocrate a réussi à surmonter le handicap d'un chômage élevé et d'une croissance molle, et à triompher des inquiétudes relatives au déclin de l'Amérique. En remportant un second mandat, il a fait mieux que Nicolas Sarkozy, Gordon Brown et les autres dirigeants balayés par la crise. Aujourd'hui conforté, il va devoir néanmoins, sur les dossiers brûlants, composer avec les républicains, qui restent majoritaires à la Chambre des représentants et font obstacle à sa politique depuis quatre ans.

Un ancien conseiller de Bill Clinton s'improvise psychologue et donne des conseils aux conservateurs, désemparés par leur défaite face à Obama.

Etats-Unis. L'ouragan vient perturber une fin de campagne sans réel favori.

La Floride est l'une des clés de l'élection. Tout le monde s'y précipite.

Les débats de la campagne présidentielle américaine portent sur le bilan controversé du premier mandat de Barack Obama. Ils ne devraient pas nous écarter de la question essentielle : qu'est-ce qu'Obama sera capable de faire s'il est réélu ? L'idée répandue est qu'il ne pourra pas faire beaucoup plus que de barrer la route aux républicains.

Première rencontre, premier baiser, petits travers. Dans la course à l'investiture américaine, les femmes des candidats ont un rôle bien à elles, celui de créer une connivence avec l'électeur. Parmi les cinq apprenties First Lady, une seule se retrouvera face à la redoutable Michelle Obama.

Le 26 juin 2012, les primaires de l'Utah sonnaient la fin de la course à l'investiture républicaine : la présidentielle opposera Obama à Romney. En embuscade, une famille ″carte postale″, dont cinq fils aux dents blanches (et longues). Après les Kennedy ou les Bush, une dynastie, comme l'Amérique les aime tant, est en train d'éclore.

Foster Friess est un self-made-man comme l'Amérique les aime tant. Ce multimillionnaire s'est installé dans le Wyoming pour échapper à l'impôt sur le revenu. Cite la Bible à tout bout de champ. Et soutient le candidat républicain à la Maison Blanche. A 72 ans, cet ancien gestionnaire de fortune a fait partie des super donateurs qui influencent l'élection présidentielle à coups de millions. En toute légalité.

Un homme perfectionniste, distant, mauvais perdant, sûr de lui parfois jusqu'à la condescendance : telle est la facette méconnue de celui qu'on a surnommé ″Mr Cool″. Une image à mille lieues de la décontraction qui séduit tant les Européens. Et que le président des Etats-Unis a cultivée tout au long de la campagne. Avec succès ? Les sondages le donnent gagnant. Lui est sûr de sa victoire.

Le système de santé américain est malade et son état est sérieux. C'est un réseau complexe d'entités publiques et privées et de lobbies, complété par la charité privée, avec en toile de fond un courant politique fort, méfiant de l'Etat fédéral.