Le journal le plus influent du pays va se séparer en novembre de son directeur de la rédaction, Paul Dacre. Un personnage excessif, à l'image du tabloïd qu'il aura dirigé pendant vingt-six ans.

La présidence chaotique de Donald Trump a été un sujet en or pour le journal new-yorkais, qui a combattu pied à pied les mensonges de l’ex-président, son meilleur ennemi. Un combat journalistique qui vaut aujourd’hui à cette institution plus de 7,5 millions d’abonnés, record historique. Mais la défaite du républicain signe-t-elle la victoire du "NYT" ? Les contempteurs de la "Gray Lady", fondée en 1851, sont de plus en plus nombreux à lui reprocher de s’être éloignée ces dernières années de ses fondamentaux : une couverture neutre et factuelle de l’actualité.

Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi décimèrent la rédaction de "Charlie". Aujourd'hui, sept ans plus tard, le directeur de la publication dresse pour "Marianne" un grand état des lieux de ses combats : la liberté d'expression, la laïcité et, bien sûr, la gauche.