Issu d'une thèse de doctorat soutenue en 1977, cet ouvrage propose une analyse de la transformation et le passage des brouillons de M. Proust vers son oeuvre. L'auteure, qui entre temps a publié divers ouvrages dont Proust aura été la matrice, analyse chez l'écrivain le jeu des signes, le plaisir de la présence, les techniques de ses récits et les effets produits, le travail de la mémoire, etc. ©Electre 2022

A la découverte de l'univers et de la personnalité de M. Proust, de son oeuvre et de son style littéraire. L'auteur étudie notamment la façon dont son grand roman, A la recherche du temps perdu, a considérablement marqué l'histoire de la littérature. ©Electre 2018

Une biographie, des citations et des clés de lecture pour entrer dans l'oeuvre de l'écrivain. ©Electre 2018

Réunit la somme des connaissances actuelles sur M. Proust et son oeuvre, en un millier d'articles consacrés aux personnes et aux lieux, fictifs ou réels, qui figurent autant dans les devoirs du lycéen que dans la A la recherche du temps perdu ou dans les notes posthumes. Avec des synthèses sur l'homme et l'écrivain, ses prédécesseurs, ses contemporains, sa pensée, etc.

En 1912, À la recherche du temps perdu est écrit, Proust a déjà la matière d'environ trois gros volumes et se prépare à publier Du côté de chez Swann. Il s'agit pour lui de trouver un éditeur et il demande conseil à un autre écrivain, Louis de Robert. Quoique très mondain, il ne parvient pas à trouver d'éditeur, victime de sa réputation. On connaît la suite : refusé partout, Proust se décide à financer lui-même l'édition et Du côté de chez Swann paraît chez Grasset dans le dernier trimestre de 1913, à compte d'auteur. « Le premier ami de Swann », comme disait Proust, a réuni une première fois en 1925, dans Comment débuta Marcel Proust, les lettres de Proust cherchant désespérément un éditeur. Il s'agit d'un document exceptionnel sur la genèse d'un chef d'oeuvre absolu.

Jardinier et paysagiste, l'auteur a recensé les 35 plantes et leurs particularités botaniques évoquées dans A la recherche du temps perdu. Il en donne les extraits dans lesquels elles apparaissent, accompagnées d'illustrations inédites, de détails botaniques et de portraits des personnages dont M. Proust s'est inspiré pour créer ses protagonistes. ©Electre 2019

'année 1919 voit la consécration de Marcel Proust, avec la publication d'À l'ombre des jeunes filles en fleurs et l'attribution du prix Goncourt. Proust, plus âgé que ses concurrents, n'a pas fait la guerre, et le couronnement de cet écrivain fortuné - plutôt que le favori Roland Dorgelès pour Les Croix de bois- est ressenti comme une insulte par les anciens combattants, qui engagent une violente polémique. Sont ici réunis pour la première fois cent quatre-vingt-seize articles, du simple écho au feuilleton, du billet de complaisance à l'éreintement, du reportage au pamphlet, révélant la richesse et la vivacité de la presse de 1919. Car il ne s'agit pas seulement de critique, mais plus souvent de politique, de satire, de controverses qui témoignent du rôle que joue alors la littérature dans la vie intellectuelle de la France. Romancier et nouvelliste, Thierry Laget a collaboré à l'édition d'À la recherche du temps perdu dans la Bibliothèque de la Pléiade, publié une édition critique des Plaisirs et les Jours (Folio classique, 1993) et un essai sur Proust, prix Goncourt - Une émeute littéraire (Gallimard, 2019).

Un catalogue inaugural à l'occasion de l'ouverture de la Villa du Temps retrouvé, un espace dédié à l'histoire et au patrimoine de Cabourg à la Belle Epoque ainsi qu'aux liens entretenus par Marcel Proust avec la Côte fleurie. Les textes de l'écrivain ainsi qu'une sélection de tableaux et d'objets d'époque invitent à découvrir la vie des stations balnéaires normandes au tournant du XXe siècle.

Chaque siècle a besoin d'une Comédie humaine. Celle du XXe nous a été donnée par Marcel Proust. Sa vie a coïncidé avec la meilleure époque de la IIIe République et avec les sources du monde contemporain. Il a observé le remplacement d'une société de cour par une société des élites, et la permanence d'un peuple chargé d'histoire. C'est le regard de Proust sur ce monde extérieur changeant que nous avons voulu analyser. Si le monde intérieur de l'auteur, avec sa sensibilité et ses passions, nous est bien connu, s'épanouissent également dans son œuvre une sociologie, une géographie et une histoire, chacune de ces disciplines se proposant de rendre compte du monde tel qu'il a été, tel qu'il est. En creux se dessine alors un portrait renouvelé d'un auteur tout à fait dans son siècle. Quelle surprise de voir Proust, parfois injustement décrit comme un peintre du passé, si sensible à certains aspects de la vie collective moderne ! Observateur avisé de ses contemporains, il intervient volontiers dans les débats de l'époque (génocide arménien, affaire Dreyfus, séparation de l'Église et de l'État), tout autant qu'il fait preuve d'un grand intérêt pour les progrès techniques nombreux (téléphone, aviation). Homme social évoquant ses fréquentations, boursicoteur peu capable de gérer sa fortune, géographe de Paris et de la province, Proust se dévoile de façon inédite, parfois malgré lui. Voici donc un parcours à travers un autre monde, et à la découverte d'un autre Proust.

Marcel Proust (1871–1922) est né à Paris, mort à Paris. Il n'a pratiquement jamais quitté la capitale sauf pour la Normandie proche, ou quelques incursions en Europe, son état de santé l'obligeant à ne guère bouger. En revanche, quel merveilleux guide pour Paris ! Lui -même est resté fidèle à la rive droite, voguant du VIIIe au XVIe arrondissement. Nombreux sont aussi les lieux fréquentés par l'écrivain et immortalisés dans son œuvre ; son récit fleuve nous ouvre les portes des plus beaux hôtels particuliers, des restaurants les plus chics, les Grands Boulevards, les jardins, squares, bois, qu'il adorait, comme dans les bordels pour hommes que lui-même fréquentait. Acceptons de suivre Proust avec passion : la société parisienne des années 1890–1920 va nous livrer tous ses petits secrets, le narrateur se plaisant à nous transformer en voyeurs, pour notre grand plaisir. Une édition qui marrie une iconographie exceptionnelle à une réflexion sans équivalent sur le Paris de la Belle Époque.

Un essai consacré à trois écrivains que L. Mouline rapproche en raison de la capacité de leurs oeuvres à remettre en question les fondements de la société et à dévoiler les pulsions humaines. Elle commente notamment La prisonnière de Proust, Héliogabale d'Artaud ou Les 120 journées de Sodome de Sade. ©Electre 2022