Ce ne sont pas les auteurs qui écrivent leurs livres, mais les oeuvres qui inventent leurs écrivains, nous souffle Pascal Quignard, dans son nouveau roman, "Villa Amalia".

Pascal Quignard fait toutes sortes de choses avec la forme brève : des aphorismes, des pensées, des caractères, des nouvelles ou des contes. Il est marchand de formes brèves comme on est marchand de quatre saisons, parce qu'avec elles aussi, il vend des morceaux de temps.

C'est sous ce double signe, de la reparution et de la réapparition, qu'on peut envisager les différents volumes publiés ces derniers mois par Pascal Quignard, chez Galilée et chez Gallimard.

Treize ans après "Le Sexe et l'effroi" (Gallimard, 1994), Pascal Quingnard fait de nouveau pénétrer dans son "cabinet secret" comme il s'en trouve un au musée de Naples, rassemblant des images sexuelles autour de la représentation de la scène primitive.

L'écrivain rêve d'un monde délivré de tous les vacarmes anciens ou nouveaux. Pour lui, ouïr, c'est obéir.

Pascal Quignard réécrit la geste des origines de la langue française à travers la vie de deux petits-fils jumeaux de Charlemagne.

Ils avaient 17 ans. Les Américains "occupaient" alors musicalement la France. Le jazz, langage d'une génération, Corneau et Riou l'ont swingué ensemble. Voici l'histoire de ces jeunes gens qui improvisaient leur vie.