Un chef du gouvernement et son parti de centre droit soupçonné de financement illégal : l'affaire fait des ravages au moment où la population subit de plein fouet les effets de la crise.

La presse espagnole accuse le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, d'avoir touché des salaires illégaux quand il était à la tête du parti conservateur. Une provocation dans un pays qui s'enfonce de plus en plus dans la crise.

Arrivé en tête lors des élections législatives, le premier ministre espagnol devra former une coalition très hypothétique.

Pour cette chroniqueuse, le scandale de corruption qui touche le parti du Premier ministre signifie que celui-ci n'est plus en mesure de rester en poste.

Madrid n'entend pas négocier avec l'ex-président catalan, sorti renforcé des élections du 21 décembre.

Les socialistes et Podemos sont condamnés à s'entendre pour vaincre les conservateurs. Mais avec quel programme ?

Malgré les affaires de corruption qui ont entaché le bilan de la droite, le Parti populaire du Premier ministre Mariano Rajoy est arrivé en tête des élections du 26 juin 2016.

Le Parti populaire (PP) et Ciudadanos négocient un accord pour un vote d'investiture fixé au 30 août 2016. D'après cet éditorialiste, l'épuisement des Espagnols semble le seul argument qui légitime Mariano Rajoy.

Après neuf mois de blocage politique et institutionnel, le pays pourrait retrouver un gouvernement - minoritaire - constitué par le conservateur Mariano Rajoy. Faute d'entente à gauche et malgré les affaires de corruption.

Le projet du gouvernement Rajoy de limiter le droit à l'avortement provoque une vague de manifestations hostiles. Un retour en arrière que défendent bec et ongles les ultraconservateurs et l'Eglise.