Les relations entre la Turquie et la Russie ont longtemps été conflictuelles. Elles le restent pour une part, comme le montre l’exemple de la Syrie, mais des formes de coopération sont aussi possibles lorsqu’il s’agit d’intérêts mutuels. Ce qui les réunit est le sentiment d’être mal aimées de l’Occident. Mais les liens ne sont pas rompus entre la Turquie et l’Occident, ce qui pourrait lui permettre de jouer un rôle de médiatrice.

Dans son nouveau livre, la chercheuse Anna Colin Lebedev montre comment la Russie a instrumentalisé la "fraternité" avec l’Ukraine pour justifier sa guerre d’agression.

Joe Biden avait martelé sa volonté de ne pas faire de cette guerre une confrontation entre la Russie et les Etats-Unis. Pourtant, la bataille pour le contrôle de l’Ukraine tourne de plus en plus à l’affrontement direct entre Washington et Moscou : les Etats-Unis adoptent une rhétorique plus agressive et augmentent les livraisons d’armes à Kiev, entraînant notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne dans leur sillage.

L’intervention militaire du 6 avril 2017 décidée par Donald Trump ne changera pas la donne. Toutefois, elle permet de rendre l’utilisation de l’arme chimique plus difficile, accroît le fossé entre Washington et Moscou, et fragilise le régime d’Assad.

Une intense activité russe est perceptible au Nicaragua depuis quelques années. Si elle se manifeste au grand jour par des partenariats commerciaux et de défense, elle pourrait aussi receler un discret volet de renseignement sur les États-Unis, estime "The Washington Post".

Les pays d'Europe centrale – Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie – connaissent une évolution politique marquée par la résurgence de discours conservateurs et nationalistes. Comment l'expliquer ? Quelles en sont les causes ? Quel rôle jouent le facteur religieux, la reconfiguration des champs politiques et le rapport au passé ? Quelles sont les divergences entre les exécutifs de ces pays, en particulier dans leur relation à la Russie ?

Les Occidentaux, et surtout les Américains, préfèrent jouer à se faire peur avec la Russie plutôt que de chercher à comprendre ce qui l’anime. A moins que le monde multipolaire que Moscou défend depuis toujours ne soit pas à leur goût.

En s'imposant comme l'arbitre du conflit syrien, l'autocrate a remis la Russie au centre des relations internationales. Quitte à raviver des tensions.

Après plusieurs années de tensions consécutives à l'annexion de la Crimée, marquées par l'annulation de la vente des navires Mistral à la Russie, l'axe Paris-Moscou paraît relancé.

Du 14 au 20 septembre 2017, les armées russes et biélorusses ont effectué leurs grandes manoeuvres bisannuelles. L’ampleur des moyens déployés préoccupe les voisins de la Biélorussie, qui accueillait l’exercice cette année, rapporte ce site basé à Kiev.