Quelle est la place des systèmes de recommandation de contenus dans les moteurs de recherche académiques, les serveurs et bases de données scientifiques, académiques et brevets, les outils de recherche développés par les éditeurs, les réseaux sociaux académiques, etc. Et qu'est-ce que cela apporte au processus de recherche et de veille dans ces domaines ? Eléments de réponses à travers cet article qui revient sur la personnalisation dans ces différents outils.

En février 2018, le concepteur de solutions de veille Talkwalker (société luxembourgeoise Trendiction), a annoncé le lancement d'un nouveau produit appelé Quick Search, qui se définit comme un moteur de recherche permettant d'interroger avec une antériorité de 13 mois les médias sociaux, sites d'actualités, blogs et forums. Disponible sur abonnement (500 euros par mois), il répond à un véritable besoin. Il n'entend pas concurrencer Google puisqu'il propose un corpus bien plus limité et se concentre sur certains types de sources. Détails. Pas de chiffres.

"Réseauter" est devenu une tendance, voire un passage obligé pour les générations Y comme pour leurs aînés. Ce networking tant facilité par le numérique a toujours un objectif : appartenir à des communautés de proximité à échelle humaine, fédérées autour d’une finalité qui peut être de deux sortes : individuelle (carrière, socialisation, business, centre d’intérêt, développement personnel, relations) ou/et collective (influence, intérêt général, corporatisme).

Les outils de veille surveillent un périmètre et des sources à partir d'un instant T et sur une certaine durée. Pourtant la veille doit être accompagnée d'un minimum d'antériorité. Ainsi, les plateformes de veille présentent sur le marché français proposent des archives et de l'antériorité. Est-il pour autant possible de considérer ces plateformes comme des outils de recherche rétroactives sur le web ou les réseaux sociaux ? C'est la question que s'est posée "Netsources" en analysant plusieurs outils : Digmind, Keywatch, Meltwater, MyTwip, Sindup, Visbrain, Talkwalker, Inoreader, Feedly.

Rechercher sur le Web classique est une chose, effectuer des recherches sur les réseaux sociaux en est une autre. Si les moteurs de recherche classiques comme Google et Bing sont adaptés à la recherche sur les sites Web tels que les sites d'entreprises, sites institutionnels, sites d'actualités, blog, forums, ils ne sont pas d'une très grande utilité lorsque l'on souhaite obtenir les résultats issus de réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Instagram, Pinterest ou encore LinkedIn.

Les contenus disponibles dans le ou les flux RSS sont-ils les mêmes que ceux proposés sur les comptes Twitter, Facebook, LinkedIn etc. associés à ces sites ? Faut-il choisir de n'en surveiller qu'un seul ou bien sont-ils complémentaires et méritent-ils tous d'être mis sous surveillance ?

Emmanuel Macron a-t-il eu raison, devant le pape, de désigner les Bretons comme une mafia française ? Evidemment, non. Mais à découvrir les attaches, les réseaux et les soutiens en Bretagne de l'un plus ministres d'entre eux, l'insubmersible Jean-Yves Le Drian, on se prend à imaginer que le président n'a pas fait qu'une mauvaise blague.