Sur l'injonction de Bruxelles, EDF doit ouvrir ses barrages à la concurrence. En jeu : 10% de l'électricité française.

Condamné par la mise en eau du lac du Salagou il y a cinquante ans, Celles est un village miraculé. Et une formidable histoire de résilience. En cette année 2020, sa renaissance officielle prend forme avec la réinstallation de trois familles.

Des citoyens se mobilisent contre un programme de lacs réservoirs à la Bassée, destiné à éviter les crues de la Seine. Ils dénoncent une catastrophe pour la biodiversité.

En Haute-Savoie, associations et militants occupent un bois où un projet de retenue collinaire cristallise les tensions sur fond de « transition de la montagne ».

Question énergétique qui touche les revenus locaux et l'aménagement du territoire, la mise en concurrence des concessions hydroélectriques pourrait être effective dès 2019. Les débats s'éternisent. Les collectivités veulent que l'on avance.

Les violents affrontements entre policier·ères et manifestant·es fin mars à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, ont remis en lumière le dossier sensible des retenues d'eau, ou méga-bassines.

Fruits du travail de l'homme il y a un demi-siècle, les lacs de la Forêt d'Orient, du Der-Chantecoq, de Madine et de Vouglans s'intègrent naturellement dans leurs paysages de plaines et de forêts. Et en sont devenus un élément clef pour le développement d'un milieu naturel extrêmement riche.

Pour protester contre les projets de mégabassines destinées à l’irrigation, 30 000 personnes de plusieurs pays étaient présentes du 24 au 26 mars 2023 dans les Deux-Sèvres. Face à 3 200 gendarmes aux moyens démesurés.

Des manifestants ultraradicaux sont attendus dans les Deux-Sèvres cinq jours avant le début des JO.

En mars 2023, un projet de mégabassine a suscité un mouvement de révolte dans les Deux-Sèvres. Pourtant, ces réserves géantes sont prévues pour que les cultures ne manquent pas d’eau en cas de sécheresse. Mais pour leurs opposants, le remède est pire que le mal.

Les habitués de ce riant lieu de promenade de Spa se désolent de son aspect asséché et envahi par la végétation depuis les crues de 2021

D'un côté, environ 5 000 manifestants unis sous le mot d'ordre "Tout le monde déteste les bassines". De l'autre, 1 500 gendarmes mobiles, un hélicoptère et des grenades de désencerclement. La scène s'est déroulée en mars dernier dans les Deux-Sèvres et témoigne de la tension qui règne autour d'un projet de seize réserves d'eau destinées à l'irrigation des champs. Depuis dix ans, une querelle tenace oppose associations environnementales et exploitants agricoles. Les deux camps avancent pourtant un même argument : parer aux sécheresses et limiter l'impact du réchauffement.