Pour leur second rendez-vous, les antimondialistes se trouvent à l'heure du choix.

Ce n'est pas un Che Guevara. Sa révolution sera soft ou ne sera pas. A Porto Alegre, rendez-vous de tous les antimondialistes, Lula n'a déclaré la guerre ni au FMI ni aux impérialismes occidentaux.

A Porto Alegre qui accueille pour la dernière fois le Forum social mondial, ce sont les pragmatiques, militants chrétiens, organisations non gouvernementales ou coordinations pour le développement, qui ont pris le pas sur les exaltations tiers-mondistes des années passées.

Dans son numéro de janvier 2001, "Le Monde Diplomatique" popularise le nom d'une ville brésilienne appelée à devenir un symbole planétaire, et celui d'une nouvelle configuration politique : le forum social mondial (FSM), qui porte l'espérance d'un "autre monde possible"

Alors que la situation catastrophique de l'Argentine met en évidence la faillite des recettes libérales, gouvernements et institutions financières internationales continuent à les promouvoir, comme ils l'ont fait à la conférence de l'OMC à Doha.

Contre les multinationales, la mondialisation sans frein, le machisme, les OGM ou les paradis fiscaux, ils étaient des milliers de militants à débattre dans la capitale du Rio Grande do Sul.