La mort est la fin inéluctable de toute chose, y compris parfois de l'amour. En temps de crise sanitaire aiguë et de grande fragilité des plus âgés, la nécessité de sauver ces vies «coûte que coûte» s'imposait-elle? Au nom de quelle définition de la vie ? De quel bien commun ? Autant de questions débattues ici par Alain Finkielkraut et ses invités philosophes.

"Gloire et misère de l'image après Jésus-Christ" est une enquête philosophique, théologique et généalogique sur les images, les enjeux qui leur sont attachés et les débats qu'elles ont suscités depuis le développement de l'iconographie chrétienne jusqu'à aujourd'hui. Olivier Rey en retrace l'histoire pour comprendre comment a pu s'effectuer le passage de l'image sacrée à l'ère de l'art, puis de l'ère de l'art au "pullulement dément" des visuels contemporains.

Le transhumanisme ou la dernière révolution scientifique et politique en cours nous promet l'homme augmenté par les ressources de la technologie. Olivier Rey déconstruit l'idéologie "maléfique" qui vise à l'amélioration scientifique de la condition humaine.

Pour eux, tout va bien, comme le personnage béat du "Candide" de Voltaire. Alors qu'on ne compte plus les alertes sur l'état de la planète et que 2019 s'est distinguée par une gronde sociale sans précédent. Ils en appellent à maintenir le cap ou, mieux, à accélérer le train des réformes. En complément, l'éclairage d'Olivier Rey dans un entretien intitulé "L'indigence du "tout va mieux"".

Dans "L'Idolâtrie de la vie", le mathématicien et philosophe Olivier Rey analyse la crise liée au coronavirus comme un symptôme de notre modernité malade.

Dans "Quand le nombre s'est fait nombre" (Stock), le philosophe et polytechnicien décortique l'emprise des statistiques sur nos vies et la façon dont les gouvernants les utilisent comme instruments de gestion des masses. Entretien.