Ses idées politiques, Richelieu les a patiemment nourries et enrichies au contact de ses lectures, très éclectiques...

Ils se nomment Sully, Richelieu, Mazarin et Colbert. Zoom sur des super-ministres, toujours au service de l'Etat et souvent impopulaires, qui ont sortis le royaume de France de l'ornière.

La biographie que vient de consacrer notre auteur au cardinal met en pièces une idée reçue, celle de l'ascension vers le pouvoir d'un ambitieux sans foi ni scrupule.

Soumis d'abord à la volonté de sa mère, le jeune roi passe ensuite sous l'influence du cardinal. Impossible de gouverner seul : FAUX.

Richelieu homme d'Etat, collectionneur mais aussi mécène : Marc Fumaroli, professeur au Collège de France, affine le portrait de ce "patron des arts" de la France du XVIIe siècle.

Le 11 juin 1632, Gaston d'Orléans entre en France à la tête d'une petite armée. Le jour même, il publie un manifeste dans lequel il dénonce la "tyrannie" du cardinal de Richelieu et encourage les Français à se joindre à lui pour chasser du pouvoir le principal ministre de son frère. L'appel de Monsieur reste largement sans écho. Un seul gouverneur de province se joint tardivement à lui, le duc de Montmorency. Rapidement, les forces royales défont les troupes assemblées par les révoltés. Fait prisonnier, le gouverneur du Languedoc est jugé, condamné à mort et exécuté.

A l'époque de Richelieu, il ne faisait pas bon compter parmis les ennemis du Cardinal. Tous les prétextes étaient valables pour s'attirer les foudres du conseiller de Louis XIII et être éliminé physiquement...