En s'attachant aux pas d'Eugène Pertuiset, matamore baroque et ridicule de la fin du XIXe siècle, l'auteur de Port-Soudan signe son grand retour.

Né en 1881, le protagoniste est météorologue au service de cette grande nation qu'est l'Union soviétique. Puis, début 1934, il est arrêté. Dans ce texte sensible et très documenté, Olivier Rolin dresse une stèle magnifique à la mémoire de toutes les victimes de l'absurdité d'un système.

Passager du BAM (la Magistrale Baïkal-Amour), Olivier Rolin reconstitue dans cet envoûtant récit l'histoire de cette ligne à jamais associée à la déportation, évoque Anton Tchekhov et Henri Michaux, médite aussi sur sa propre inclination au départ, à la fuite.

Dans un bar, à Veracruz, un homme attend désespérément une femme. Un jour, il reçoit par la poste quatre mystérieux récits. Une histoire d'amour, de mort, de ruses et de contrebande de cigares.

L'étrange Eugène Pertuiset fut le modèle de Manet, pour son Chasseur de lions. Cet homme inspire un récit d'aventures à Olivier Rolin, qui signe l'un de ses meilleurs romans.

Entre romans, récits et articles, près de vingt ans d'écrits d'Olivier Rolin sont réunis dans le volume ″Circus 1″.

"L'Invention du monde" n'est pas seulement le roman le plus ambitieux de la rentrée, c'est aussi une prodigieuse fable sur la création littéraire.

Les lecteurs nonchalants ont tendance à réduire l'oeuvre des écrivains à un ou deux romans - pour Olivier Rotin, "Post-Soudan" et "Tigre en papier". C'est non seulement injuste, c'est aussi très réducteur, comme le prouvent les deux gros volumes de ses oeuvres complètes publiés il y a quelques années sous le titre générique "Circus". Peu d'auteurs français contemporains qui savent composer un monde d'une telle profondeur de champ. Bien peu qui possèdent un registre de thèmes et de langue aussi étendu. Très peu, enfin, qui s'aventurent aussi loin des schémas du roman traditionnel.