Depuis un an, ils multiplient les affrontements médiatiques sans jamais se faire face. Pour "Marianne", le président de l'Assemblée nationale (La République en marche) et le député de La France insoumise ont finalement accepté de mettre à plat leurs divergences profondes. Au menu : la Ve République et le pouvoir, le rôle des manifestations dans la démocratie et, en toile de fond, la future réforme des institutions. Une heure et demie d'un dialogue poli mais parfois très vif.

Richard Ferrand vient d'être propulsé à la présidence de l'Assemblée et François de Rugy a été choisi pour succéder à Nicolas Hulot. A la trappe, les promesses de renouvellement et d'audace ! Ces personnalités déjà usées dans de vieux partis ont pour principal sinon seul mérite d'avoir cru très tôt en Emmanuel Macron.

A la fin du mois de février, le numéro deux du gouvernement français était à Niamey pour le sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Commission climat pour le Sahel. Avant de s'envoler pour le One Planet Summit de Nairobi, le 14 mars 2019, il a détaillé à "Jeune Afrique" les ambitions françaises pour le continent.

En 2017, Emmanuel Macron, en campagne, s'engageait contre les conflits d'intérêt, les avantages fiscaux des parlementaires et le pantouflage. Mais, après la démission du ministre de l'Ecologie, François de Rugy, la question se pose : le chef de l'Etat a-t-il oublié les promesses du candidat ? Sommaire. Elle est passée où, la moralisation ? Un couple face au scandale. La zone grise de la république.

Le ministre de la Transition écologique et solidaire reconnaît que donner un signal-prix est un outil efficace, mais préfère insister sur les autres leviers mobilisés par le gouvernement.

Soupçonné d'avoir organisé, sur fonds publics, de fastueux dîners entre amis, l'ancien président de l'Assemblée nationale a fini par démissionner du gouvernement. Comment cet écolo qui s'était donné pour mission de moraliser la vie politique en est-il arrivé là ?